Une recherche-intervention dans une copropriété de la Métropole de LYON : Histoire d’une escroquerie et….son traitement ?: Se séparer de son syndic ?… : Va au large FONCIA

Après le dernier article où le nom du syndic de notre copropriété a été révélé,

Je vous expose, toujours brut de décoffrage, l’origine de ce qui fut l’objet de cette recherche.

Nous (ma femme et moi) avons acquis un appartement F5 dans une copropriété construite par l’office HLM de la commune de la Métropole de LYON, présidée à l’époque par le Maire de la ville. Nous avons emménagé en avril 1992. L’AG était proche et nous avons reçu, en même temps que la convocation, l’appel de fonds calculé sur l’exercice comptable 1991/1992.

Il était faux. J’obtins une régularisation mais partielle.

A l’AG, je soulève le problème et demande la totalité. Quelle ne fut ma surprise, d’entendre le représentant de l’office HLM répondre, en lieu et place du syndic, une « énormité » : « Vous avez déjà eu satisfaction pour le principal, vous ne pouvez tout avoir…Et si l’on vous accorde ce que vous demandez, ce seront les autres copropriétaires qui paieront. »

Les autres copropriétaires ne réagirent pas. Je compris vite qu’ils se reposaient entièrement sur ce représentant de l’office HLM. Lorsque j’acquis la conviction que l’escroquerie principale portait sur le poste eau, et que l’office HLM ne payait pas (ou partiellement) ses consommations d’eau, mon message auprès des autres copropriétaires ne passait pas et je n’arrivais pas à obtenir les relevés individuels pour prouver cette escroquerie. Il y avait deux gestions des huit allées de la copropriété : Quatre  appartenaient à l’office et les copropriétaires individuels occupaient les quatre autres.

Je me contentais donc de dénoncer, régulièrement, la comptabilité et la gestion….

En 2015, l’office vendit des appartements et le problème de l’eau apparut en AG, car on réclamait à un nouvel acquéreur une facture conséquente, avec une consommation « astronomique ».  Suffisamment  de copropriétaires appréciaient, dorénavant, mes interventions en AG, pour que je puisse rentrer au conseil syndical. L’office HLM effectuait les relevés pour ses locataires  et ne payait donc que ce qu’il voulait bien payer…J’avais la preuve de cette escroquerie. Mais, entretemps, un informateur m’avait dévoilé la stratégie prévue, en cas de découverte de cette escroquerie : Des copropriétaires individuels étaient impliqués et je ne pourrais changer la comptabilité, car le règlement de copropriété requiert l’unanimité pour un tel changement … et se contenter de dénoncer était, selon ma sagesse, irresponsable, avec un syndic lié, dans un GIE, à  l’office HLM.

Il n’y avait pas que l’eau pour qualifier la  comptabilité de frauduleuse. Le syndic, sachant que je savais, essaya tout pour que mes connaissances s’arrêtent à ce stade :  La gestionnaire fut « débarquée » par le syndic. Sa successeur ne put empêcher la découverte d’une grave anomalie. Je fus reçu, chez le syndic, par un des directeurs. La gestion ne fut pas changée, mais la gestionnaire fit l’objet d’une « surveillance tatillonne » aide bienveillante de la part d’un jeune cadre supérieur, promis à un bel avenir, embauché récemment. Je découvris plus tard, sa principale « compétence » : Son frère était le notaire, chargé de la vente des appartements de notre copropriété, appartenant à l’office HLM….

Mais cela ne suffit pas et le syndic jetât l’éponge. Une copropriétaire nous recommanda FONCIA, nous choisîmes FONCIA dans le but d’éliminer toute comptabilité frauduleuse. Cela commença très bien avec une gestionnaire débutante, mais extrêmement compétente, mais le retour de la gestionnaire titulaire me fit comprendre que FONCIA ne cherchait pas à éliminer la comptabilité frauduleuse, mais seulement à la cacher pour en tirer profit.

Je décidais alors, d’en faire une expérience de recherche-intervention.

Cela a fait l’objet de plusieurs articles sur les pratiques de FONCIA, en me gardant bien d’écrire sur le sujet de l’escroquerie sur le poste eau. Ce n’est que le 27/01/2023, que j’ai révélé aux copropriétaires son existence et la tentative de FONCIA de la cacher pour s’en approprier entièrement le bénéfice. Mais je continuais à ne pas dévoiler le mécanisme complet de l’escroquerie pour obliger Foncia à s’en charger, et il s’en chargea :   Dans les documents comptables, qu’il a envoyé au conseil syndical, pour préparer la clôture des comptes, figure une régularisation de près de 6000 € qu’un copropriétaire a dû rembourser, parce qu’il ne payait pas sa consommation individuelle. 

Le mécanisme de cette escroquerie est devenu évident pour les copropriétaires : Les copropriétaires payent une première fois une avance de trésorerie (illégale car trop élevée) qui doit être compensé par la somme des paiements par chaque copropriétaire de leurs consommations individuelles.

Si des copropriétaires ne payent pas leurs consommations, ce sont les autres qui payent pour lui. Et ils ont compris l’ampleur de cette escroquerie (6000 € pour un appartement et pour quelques années, alors que pendant des années, ce furent des dizaines d’appartements…. !).

Il était essentiel que je garde pour moi le mécanisme complet de l’escroquerie pour contrer la tentative de FONCIA de désigner un bouc émissaire coupable (il nomme le copropriétaire régularisé) pour l’AG et ainsi tenter de passer pour « innocent » aux yeux des copropriétaires et ainsi garder les  deux piliers qui permettent cette escroquerie  :

  1. Avances de trésorerie.
  2. Traitement des appels de fonds individuels hors comptabilité de la copropriété et refus de répondre à des questions exprimées collectivement par l’AG ou le conseil syndical.

Il a exprimé cette volonté de pérenniser ce système, lors de la réunion du conseil syndical, où il a aussi découvert les offres de deux syndics concurrents. Il a affiché sa détermination  à rester syndic de notre copropriété et est prêt à « tout » pour ce faire : Contreproposition, contact individuel des copropriétaires (déjà pratiqué envers des membres du conseil, avant la réunion de clôture).

Réussirait ’il ? Cette question, qui obsède FONCIA LYON, n’a pas grand intérêt pour la recherche, aussi je n’attends pas la réponse pour publier cet article qui sera la base de futurs article à venir.

Les pratiques de FONCIA vont-elles l’aider à devenir le n°1 mondial ou l’empêcher ? A vous de juger en les découvrant ici exposées « brut de décoffrage » !!!

Source de l’image : PINTEREST

Après quelques articles sur le syndic (non nommé dans ces articles, je reçus une lettre du « conseil » de FONCIA LYON (extraits ci-dessous).

Je répondis à ce courrier du 22 février par un bref courriel du 24 février.

Bonjour Maitre,

J’ai bien reçu votre LR AR 1A 203 708 1840 1.

Je ne l’ai pas comprise, je m’abstiendrai donc de la commenter.

Néanmoins, je vous remercie, puisque vous accédez à ma demande formulée auprès de FONCIA, de transmettre au Procureur de la République, les contestations des témoignages et plaintes que je lui ai transmis.

Cordialement.

François-Xavier NICOLLE

Et j’ai continué, comme si de rien n’était. J’ai publié quelques jours après un article, toujours sans nommer le syndic

dont j’extrais les passages « … en étudiant le règlement de copropriété, qui se révéla d’une grande complexité… je découvris que les commerces de notre copropriété ne payaient pas de charges de leurs allées, mais payaient les travaux, aboutissant à des répartitions différentes : Les tantièmes par allée étaient inférieurs, pour les copropriétaires de lots d’habitation, lorsqu’il s’agissait de travaux, que pour ces mêmes copropriétaires, lorsqu’il s’agissait de charges. J’ai donc aussi, étudié les PV des AG 2021 et 2020, qui avaient voté les résolutions de réfection d’allées … Je me suis aperçu que ces résolutions se basaient sur une fausse répartition des tantièmes de ces allées, aboutissant à faire payer plus les copropriétaires de lots d’habitation, de cave et de garages. 

Et je concluais : « Que va faire notre syndic ? Utiliser sa responsabilité civile professionnelle ou continuer à s’enferrer. »

Puis, avec le conseil syndical, nous avons décidé  de mettre en concurrence, le contrat-type de FONCIA avec ceux  d’autres syndics. Notre gestionnaire, ayant eu vent de la chose, commença à contacter, individuellement et téléphoniquement, chaque (ou quelques) membre du conseil. Avec certain(s), elle évoqua directement ce projet de changement… Je fus prévenu que je serai aussi contacté (en dernier).

Je n’aurais pas dû être surpris, mais je le fus, par la forme (courriel) et la teneur de ce contact du 19 avril 2023

« Monsieur Nicolle

Je fais suite à mes échanges avec le conseil syndical au sujet de la répartition des charges et des questionnements que celle-ci soulève.

S’agissant d’alertes et de signalements dont vous avez été régulièrement à l’origine, il nous a paru normal de vous faire part de façon directe des démarches entreprises avec le CS.

Nous avons en effet, finalement pu extraire de vos messages, un vrai sujet sur les différentes clés de répartitions définies au règlement de copropriété et leur utilisation par vos syndics successifs.

Après un repointage minutieux du RCP de 1986 par différentes personnes, nous avons donc pu déterminer …

Nous avons donc à ce jour re-saisi l’ensemble des lots / des clés de répartition et l’ensemble des millièmes y afférent. La répartition 2022 sera établie selon cette nouvelle saisie vous garantissant ainsi la conformité avec le RCP.

Sous réserve que le ton reste respectueux et que le contenu me soit intelligible, je reste disponible pour répondre à vos questions complémentaires.

Cordialement »

J’y répondis

« Bonjour Madame,

Revenant de montagne, où la consultation de cette boite mail était impossible, je prends connaissance de votre courriel.

J’avoue, et j’espère que vous n’y verrai aucun irrespect, que j’ai rigolé🤣….

Je ne vous pose pas de questions supplémentaires, mais viendrai à la réunion de clôture des comptes, pour vous demander quand et comment, vous allez régulariser cette « erreur » et les autres, montrés dans mes mails, que vous prenez en compte maintenant, ce dont je vous remercie. Cordialement. »

Lors de cette réunion du 3 mai, FONCIA (la gestionnaire, qui n’a plus ce titre, ayant obtenu une promotion, mais qui continue à gérer notre copropriété, et son supérieur directeur) a eu une attitude que je (et d’autres, pourtant neurotypiques) n’ont pas comprise.  Son contrat, absent de « leur espace dit client » n’a pas été ; la gestionnaire, qui n’a plus ce titre, ayant obtenu une promotion, mais qui continue à gérer notre copropriété a commencé à dire que  FONCIA n’augmenterait pas ses prix. Puis, bien après (entretemps, il a pu prendre connaissance des tarifs des deux autres syndics) son supérieur a terminé la discussion sur le sujet en affirmant qu’il ferait une contre-proposition.

Quand le sujet des « erreurs » et de leur régularisation a été abordé, la gestionnaire, qui n’a plus ce titre, ayant obtenu une promotion, mais qui continue à gérer notre copropriété a clôt  la conversation, en disant que les comptes avaient été approuvés et donc que FONCIA ne les régulariserait pas. La surprise a été de taille et le ressenti a été à sa hauteur : Nous reconnaissons vous avoir fait payer plus, mais, comme vous ne vous en êtes pas aperçus et avez été assez c….pour approuver les comptes, nous gardons l’argent.

Et ce que nous n’avons pas compris, c’est l’attitude, à notre avis, contradictoire, de FONCIA :  Il veut garder notre copropriété, téléphone aux membres du conseil syndical, est prêt à établir une contre-proposition pour ce faire, et, à l’opposé, refuse de rembourser ceux qu’elle reconnait avoir trompé (involontairement, selon FONCIA)

D’où cet article, en espérant que des professionnels de l’immobilier (ou autres experts) lisent cet article et acceptent de nous éclairer et, pourquoi pas, arrivent à répondre   à la question du titre de cet article

Neurones miroirs et autisme (suite) : Le travail qui guérit, comparaison de l’apprentissage, en EPS, d’Harry Potter et d’un autiste.

La découverte des neurones miroirs a déclenché un enthousiasme, qu’il faut modérer, si on veut faire preuve d’une certaine rigueur scientifique, c’est ce que ce premier article ci-dessous montre.

Mais l’enthousiasme n’empêche pas cette rigueur. Le travail qui guérit est un livre écrit par le Professeur Jean-Michel OUGHOURLIAN, qui,  apprenant la découverte des neurones miroirs, a tout de suite vu une validation de la théorie mimétique découverte par son Maitre René GIRARD. Celui-ci n’eut pas cet enthousiasme.

Jean-Michel OUGHOURLIAN, en tant que neuropsychiatre, mit en application cette théorie.

Le travail qui guérit relate son immersion dans les UPAI®, usines apprenantes et inclusives de la fondation AMIPI. Il reflète l’enthousiasme du professeur : « Le cerveau se fabrique en fabriquant » ;

« Une entreprise fabrique des objets ; elle fabrique aussi de l’être » En allant sur le site

https://www.fondation-amipi-bernard-vendre.org/actualites/actu-insertion/439-lamipi-presente-au-ministere-des-solidarites-et-de-la-sante-pour-destigmatiser-la-sante-mentale.html

Vous pourrez visionner le témoignage de  Wassim, opérateur de l’usine apprenante et inclusive de l’AMIPI à Blois. Il a été interviewé sur son quotidien, et lève ainsi les tabous sur la santé mentale : Wassim est schizophrène et pourtant il travaille et même, le travail est pour lui un lieu thérapeutique et de soin.

La fondation a développé un

Partenariat scientifique avec le GRENE : cap sur l’expérimentation (fondation-amipi-bernard-vendre.org)

Une recherche-action est en cours avec une hypothèse globale qu’un opérateur (d’une usine apprenante et inclusive de l’AMIPI) progressera plus vite et s’appropriera plus facilement un projet d’évolution professionnelle s’il bénéficie de trois leviers :

  • Une meilleure connaissance du fonctionnement de son cerveau et de ses possibilités de développement (plasticité)
  • Une meilleure connaissance de ses compétences qu’il peut valoriser dans un dossier personnel qu’il tient à jour. Car pour se projeter avec confiance dans son avenir, tout individu doit pouvoir mesurer le chemin parcouru
  • Une meilleure compréhension que l’apprentissage se fait tout au long de la vie et ne se limite pas à la vie professionnelle et que son intégration dans une entreprise ordinaire sera l’occasion d’autres beaux apprentissages (élargissement)

Cette recherche est sous la direction de Pascale TOSCANI, Responsable du Laboratoire GRENE. Elle  est maître de conférences en psychologie cognitive. Depuis le début de sa carrière, elle lutte contre l’idée reçue, avant tout dans le domaine scolaire, que tout serait joué avant l’âge de six ans. Elle s’est spécialisée en neurosciences de l’Education, un domaine de recherche qui a pour but d’aider les enseignants à intégrer dans leur pratique professionnelle, les connaissances sur le cerveau. Elle s’intéresse particulièrement au concept de « plasticité cérébrale », c’est à dire la capacité qu’a le cerveau de s’adapter en permanence à son environnement.

Vous pouvez la « visionner » dans cette vidéo de 12 mn.

Les travaux du Professeur OUGHOURLIAN et cette recherche s’intéresse aux opérateurs travaillant dans les usines de la fondation AMIPI. Parmi ceux-ci des autistes. C’est pour cette raison, que j’intègre ici les résultats de mon observation du fonctionnement de mon cerveau, qui m’a permis d’émettre une hypothèse sur les neurones miroirs et le circuit neuronal.

En effet, considérant, d’une part, que la distinction entre autistes de haut niveau et autres autistes ne présente aucun intérêt, car le fonctionnement du cerveau est le même et que, d’autre part, tous les opérateurs des usines de la fondation ont le même apprentissage, l’observation d’un autiste non opérateur pourrait m’amener à formuler des hypothèses sur le fonctionnement du cerveau humain.   Avant de l’exposer, je voudrais faire un détour par Harry POTTER.

A .

Tous les lecteurs de cette saga et ceux qui ont regardés les films tirés de ces livres, savent que l’unique sport de POUDLARD (l’école des apprentis sorciers) est le Quidditch.

Il n’est pas utile de connaitre les règles de ce sport pour être frappés par la description des progrès d’Harry POTTER. Pendant son entrainement, il se « regarde » exécuter les gestes et mouvements, ce qui lui permet de les analyser et de les améliorer. La revue Sport et Vie avait lu ce détail et en avait conclu que J. K. ROWLING connaissait bien l’entrainement sportif, car pour les sportifs de haut niveau, cette capacité n’est pas instinctive.

Sortons du domaine fictif de Poudlard, mais continuons dans le monde du sport, celui de la natation. « Comme l’époque le veut », des coachs/influenceurs se multiplient sur les « rézos », et notamment sur You Tube

Source PINTEREST : Cette vidéo a qqs années, mais vous pouvez tuber et tomber sur des vidéos de ce mois et –

Lorsque que j’appris à nager, j’ai eu beaucoup de difficultés. C’était l’époque de la « révolution pédagogique » dans tous les domaines : Lecture, maths et….aussi sport, et donc en premier lieu dans ce domaine, la natation. Avant, le maitre-nageur avait décomposé les mouvements et les apprenait aux débutants hors de l’eau, avant de les répéter et exécuter dans l’eau.

Lorsque j’ai commencé à vouloir nager, il n’y avait pas de vidéos, et le professeur ne promettait pas  à mes parents d’apprendre à nager en 10 mn, mais en 10 leçons. Beaucoup moins que l’apprentissage « dépassé » ( ?) hors de l’eau. Oui, mais passé la phase glisse sur l’eau qui ne me posait aucun problème, et qui devait être la leçon essentielle, puisque le reste devait couler de source, je n’arrivais pas à enchainer les mouvements élémentaires. Au bout des 10 leçons, je ne savais toujours pas nager.

J’ai donc appris tout seul et « analytiquement » : Comme Harry POTTER s’observant jouer au quidditch, je me voyais nager, et j’améliorais chaque geste. Je continue d’ailleurs à 69 ans et j’arrive toujours à améliorer ma technique de nage et à être plus rapide. Je suis d’ailleurs arrivé à un niveau, qui donne l’envie, quelquefois, à des nageurs voulant faire des séries de fractionné, de m’inviter à participer à leurs séances. Je fais attention à ce qu’ils ne connaissent pas mon âge.

J’ai compris que se regarder exécuter des mouvements n’était pas naturel, quand j’ai vu des entrainements de (futurs) « champions ». L’entraineur est obligé de demander à ses « élèves » de ralentir le rythme de nage pour qu’ils puissent se concentrer sur le mouvement à maitriser ou à améliorer.

Je me suis alors posé la question du but d’un tel entrainement, car je ne voyais pas comment les nageurs pourraient appliquer une technique nouvellement apprise à nage ralentie, lorsqu’ils évolueraient à un rythme rapide, s’ils ne pouvaient s’observer à ce moment-là. L’explication est venue après : C’est lors des compétitions que ce travail d’amélioration de la technique s’implante « naturellement » chez le nageur.

A contrario, l’observation de nageurs, qui, ayant appris à nager très rapidement, stimulés par  la compétition avec leur voisin de nage, montre qu’ils sont dans l’incapacité d’effectuer ce travail, s’ils ne sont pas motivés par « l’envie » d’être le ou l’un des meilleurs…

Ces observations rejoignent la pédagogie, mise en œuvre dans les usines de la fondation AMIPI, et , ce qui nous occupe dans cet article, montre l’intérêt d’une recherche, telle que la mène Pascale TOSCANI.

Elles aideront à élaborer des théories sur le fonctionnement des systèmes neuronaux.

Elles entrent en résonance avec des hypothèses sur les neurones miroirs émises dans l’article déjà cité ZALLA Tiziana, LABRUYèRE Nelly, « Chapitre 9. Neurones miroirs et autisme », dans : Christian Hervé éd., Psychose, langage et action. Approches neuro-cognitives. Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, « Neurosciences & cognition », 2009, p. 149-166. DOI : 10.3917/dbu.dagog.2009.01.0149. URL : https://www.cairn.info/psychose-langage-et-action–9782804120702-page-149.htm

« Cette hypothèse alternative présuppose alors que l’information concernant le but est inférée par d’autres systèmes cognitifs grâce à des indices contextuels et reçue par le système miroir qui, à son tour, génère par simulation (ou émulation) la séquence d’actions la plus probable sous forme de prédiction. Par conséquent, dans cette perspective, une atteinte des neurones miroirs du système moteur chez des personnes avec autisme devrait prédire un dysfonctionnement du mécanisme forward et donc des troubles de l’anticipation de sa propre action et de l’action d’autrui, ce qui semble indiquer les derniers travaux de Cattaneo et collaborateur (2007) et Labruyère et collaborateurs (en préparation). ».

Les autistes ont un autre regard sur la compétition, il suffit de consulter le blog d’une poète, pratiquant le triathlon pour s’en convaincre Vichy #14 – Courir écrire et crier (wordpress.com). Julie DACHEZ (voir https://www.julieacademy.com/juliedachezquisuisje) propose la thérapie fondée sur la compassion, moteur de motivation, en opposition à celle nourrie par la compétition.

Après un tel article, j ‘écoute un pianiste autiste Glenn GOULD, dans le morceau qui l’a rendu célèbre, Les autistes ont le même fonctionnement cérébral, ils sont différents: Si vous voulez d’autres suggestions de choix musicaux, allez sur le site de Julie. Vous y lirez aussi cette phrase : « C’est le diagnostic qui me permet aujourd’hui de relire ma vie avec une nouvelle grille de lecture, et de comprendre pourquoi la période … a été si difficile » Je pense que c’est un point commun aux autistes se sachant autistes seulement à l’âge adulte.

En se comprenant mieux, nous comprenons mieux aussi le fonctionnement différent des cerveaux des neurotypiques. C’est la raison pour laquelle, je considère que les recherches de Jean-Michel OUGHOURLIAN et celles de Julie DACHEZ sont révolutionnaires. L’insertion des autistes dans le monde du travail serait grandement facilité par l’application des théories du professeur OUGHOURLIAN dans toutes les entreprises. Et cette application n’aura un effet favorable sur la performance des entreprises que si l’insertion de toutes les formes d’intelligence soit réelle.

Les neurones miroirs et autisme : Mythe ou réalité ?

Source Pinterest

Julie DACHEZ est une chercheure professionnelle, femme autiste qui, de sa thèse, a tiré  un livre où elle interview des autistes. Lisez-le, si vous vous intéressez à l’autisme. Son site :

 Comprendre l’Autisme | Julie Academy

Mais, dans ma bulle, je ne savais pas que les neurones miroirs avaient suscité un énorme enthousiasme, et attiré des chercheurs. Bien que la découverte des neurones miroirs, par Giacomo RIZZOLATTI, soit récente (1993), certains de ses chercheurs sont arrivés à des conclusions hâtives, créant ainsi un engouement pour ces neurones miroirs, et au-delà pour les neurosciences, dangereuses.

En effet, suite à mes articles évoquant les neurones miroirs, avec prudence mais en les illustrant par une image renvoyant à une théorie des neurones miroirs « sujette à caution », une réaction m’interpella ; « Je suis autiste, mais pas comme toi avec un déficit des neurones miroirs, car je suis capable de prévoir ce que fait un autre »

C’est l’illustration de ce que j’ai écrit plus, certains de ses chercheurs sont arrivés à des conclusions hâtives. Giacomo RIZZOLATTI a d’ailleurs participé à cet engouement, comme le montre cet article

Pour revenir à une saine conception, il est bon de revenir à la réalité : La découverte des neurones miroirs ne fait pas suite à l’application d’une théorie existante, mais à une grande part de hasard. Comme le montre l’article ci-dessus, elle a permis de corriger certaines notions physiologiques du cerveau, jusque-là en vigueur (aire de Broca). Cet aspect a été  d’ailleurs développé par deux chercheurs italiens. Ceux, intéressés par ce développement peuvent, utilement consulté l’article, dont les références sont : FADIGA Luciano, CRAIGHERO Laila, « Chapitre 11. Représentation des actions de la main et du langage dans l’aire de Broca : le rôle des neurones miroirs », dans : Christian Hervé éd., Psychose, langage et action. Approches neuro-cognitives. Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, « Neurosciences & cognition », 2009, p. 191-200. DOI : 10.3917/dbu.dagog.2009.01.0191. URL : https://www.cairn.info/psychose-langage-et-action–9782804120702-page-191.htm

Pour une aide à ce retour, vous pouvez visionner la vidéo ci-dessous. Elle est longue et n’est pas indispensable à la lecture de cet article. Mais vous vous priveriez d’une conférence passionnante, de la part d’un neurologue praticien, avec une analyse de tableaux célèbres, vus à travers une analyse mimétique.

Dans un article de la revue citée plus haut, mais chapitre 9 ZALLA Tiziana, LABRUYèRE Nelly, « Chapitre 9. Neurones miroirs et autisme », dans : Christian Hervé éd., Psychose, langage et action. Approches neuro-cognitives. Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, « Neurosciences & cognition », 2009, p. 149-166. DOI : 10.3917/dbu.dagog.2009.01.0149. URL : https://www.cairn.info/psychose-langage-et-action–9782804120702-page-149.htm

 Ces chercheures citent plusieurs études neurophysiologiques et d’imagerie cérébrale ont avancé l’hypothèse selon laquelle une atteinte du système des neurones miroirs serait à l’origine des déficits comportementaux et cognitifs de l’autisme. Elle cite la plus célèbre : Oberman et collaborateurs (2005) ont montré que des sujets contrôles présentent une suppression du rythme mu (Le rythme mu est un signal EEG localisé dans la région centro-temporale. Dès que le patient bouge ou imagine un mouvement, il disparaît.)

Le principal rythme visible correspond à la zone motrice des mains à la fois quand ils bougent leur propre main et quand ils observent un mouvement d’une main, alors que la suppression du rythme mu n’est observée chez les personnes avec autisme de haut niveau uniquement quand ils réalisent le mouvement et non quand ils l’observent.

Ces études, qui ne sont pas à remettre en cause en tant qu’études, souffrent d’un biais, qui fausse l’interprétation de leurs résultats. Elles (ces études) cherchent à expliquer  « les déficits comportementaux et cognitifs de l’autisme ». Le biais est aussi important chez RIZZOLATTI, qui écrit, dans sa communication (à lire et à télécharger, voir plus haut) : « Finalement, la découverte des neurones miroirs a également un impact sur la compréhension de certaines pathologies mentales, telles que l’autisme ou la schizophrénie ». Oberman en vient à valider, par ce biais, la théorie de l’esprit, maintenant remise en cause (voir la conférence de Benoit KULLMANN ou la formation « comprendre l’autisme » de Julie Dachez)

Le mérite de ZALLA Tiziana, LABRUYèRE Nelly est de passer en revue toutes les recherches sur les neurones miroirs, dont les leurs (en préparation en 2009, mais je n’ai pas encore trouvé leurs résultats), qui conduisent à une conclusion très instructive :

« , un dysfonctionnement du système miroir a été présenté comme étant à l’origine des troubles cognitifs dans l’autisme. Néanmoins, cette hypothèse qui devrait rendre compte des troubles d’imitation, de la compréhension des intentions ainsi que de la complexité et de la variété des difficultés sociales, demeure très controversée. Comme nous l’avons remarqué dans cet essai, l’une des objections majeures adressées à cette théorie relève à la fois de la pénurie de données empiriques et de l’absence d’une définition claire des fonctions cognitives accomplies par les neurones miroirs. Alors que dans sa formulation originale, les neurones miroirs étaient censés s’activer par résonance directe lors de l’observation de l’action d’autrui et servir principalement les fonctions d’imitation et de compréhension de l’action, plus récemment ces mêmes neurones semblent impliqués dans la coordination et l’anticipation de chaînes d’actions logiquement reliées, ainsi que dans la prédiction de ces mêmes actions chez autrui. À présent, la difficulté à combiner différents modèles fonctionnels dans un seul système neural rend la théorie des neurones miroirs inadéquate à expliquer des fonctions cognitivement complexes, telles que l’imitation, la prédiction et la lecture des intentions chez autrui. En raison de ces considérations, il est d’autant plus difficile d’évaluer leur rôle explicatif dans la compréhension des troubles cognitifs et sociaux de l’autisme. »

Ces recherches dans ses nouvelles sciences cognitives ne gagneraient-elles pas à intégrer la méthodologie de Julie DACHEZ ? Ne peut-on remarquer comme Daniel ANDLER, « COGNITIVES SCIENCES », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 3 mars 2023. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/sciences-cognitives/ que, dans son effort pour faire exécuter à l’ordinateur des raisonnements complexes, qu’il s’agisse de jeu d’échecs, de compréhension de textes, de démonstration automatique de théorèmes ou de systèmes experts, l’intelligence artificielle a eu tôt fait de constater que, pour éviter l’explosion combinatoire provoquée par l’exploration systématique de tous les cas possibles, il fallait introduire dans les programmes des règles dites heuristiques, qui orientent la recherche dans une direction plus prometteuse.

 Les lecteurs pourraient me faire remarquer que ces études doivent  expliquer le comportement conscient et la vie mentale d’un individu humain, et le fait d’écouter les autistes est un biais.  Mais ces études, distinguant souvent les autistes soit disant à haut potentiel, s’aperçoivent, à la fois que les réactions neurologiques sont les mêmes et que leurs distinction les empêchent de tirer des résultats sur les déficits cognitifs. C’est ainsi que le rôle des neurones miroirs a dû être revu.

La réaction « Je suis autiste, mais pas comme toi avec un déficit des neurones miroirs, car je suis capable de prévoir ce que fait un autre » est pertinente, mais erronée, parce que, moi aussi, je suis capable de prévoir ce que fait un autre.   

Cela veut simplement dire que, comme tous les autistes interviewés dans le livre de Julie, j’ai dû m’adapter. Et donc que nous avons mobilisé des circuits neuronaux pour se faire.

Je suis persuadé que l’étude de ces circuits neuronaux peuvent non seulement mieux comprendre les neurones miroirs, mais aussi, probablement mettre à jour un système de neurones miroirs, avec probablement un ou des systèmes connexes (ceux qui permettent aux autistes une adaptation).

En ce qui me concerne et avant de publier sur la page recherche du site que je gère (je ne me compare pas aux chercheurs professionnels cités ici) des résultats me semblant intéressant pour la recherche mimétique, je révèle que j’ai largement exploré cette possibilité.

AUTRES RÉFÉRENCES utilisées pour les besoins de cet article

Philippe GAUSSIER, « ROBOTIQUE ET PSYCHOLOGIE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 3 mars 2023. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/robotique-et-psychologie/

Henri LEHALLE, « SIMULATION ET DÉVELOPPEMENT (psychologie) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 3 mars 2023. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/simulation-et-developpement/

Chrystel BESCHE-RICHARD, Raymond CAMPAN, « COGNITION », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 3 mars 2023. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/cognition/

Eva-Maria GEIGL, Thierry GRANGE, Bruno MAUREILLE, « GÉNOME NÉANDERTALIEN », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 3 mars 2023. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/genome-neandertalien/

Marie-Ève HOFFET, « AUTISME (PRISE EN CHARGE DE L’) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 3 mars 2023. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/autisme-prise-en-charge-de-l/#c88917

André GUILLAIN, « IMITATION, psychologie », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 3 mars 2023. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/imitation-psychologie/

Rénovation énergétique global dans un contexte de comptabilité frauduleuse. Comment agir sans remettre en cause cette rénovation

Sur ce site avait été publié mon article

J’écrivais : « Je n’ai pas encore envoyé au Procureur de la République, ces éléments, car le conseil syndical a demandé des explications au syndic. Et j’ai annoncé que je ne paierai pas, que notre syndic devait retirer ces sommes du compte de la copropriété et les prendre en charge, au titre de la responsabilité civile professionnelle. »

Le conseil syndical estima qu’il pouvait travailler avec ce cabinet, privilégiant ainsi les chances de réussite de ce chantier. Je payais donc les provisions au titre de l’étape initial de ce projet : Audit Global.

Par contre, je constatais l’inertie ( et c’est bien sûr, un euphémisme) de notre syndic.

Dans

Je révélais que « Je connaissais le mécanisme de comptabilité frauduleuse : d’une part, un règlement de copropriété, définissant une répartition officielle, avec des tantièmes par lot pour des dépenses générales des charges de la copropriété et des tantièmes pour les dépenses par allée ; d’autre part, une répartition comptable différente, aboutissant à ce que des copropriétaires d’une allée paient des charges d’une autre allée.  » et que je fus surpris « La (demi) surprise fut le refus, à l’AG 2022, du nouveau syndic de corriger cette comptabilité, léguée par l’ancien syndic et qu’une AG (2020) avait qualifiée de frauduleuse. »

La publication de cet article fut l’occasion d’échanger avec des professionnels lyonnais, et notamment l’un d’entre eux, qui prit contact avec notre syndic et m’apprit que celui-ci ne ferait aucune recherche sur les clés de répartition, et qu’il avait un argument si on le mettait en cause. Un neurotypique aurait tenté de convaincre le conseil syndical et d’autres copropriétaires d’entrer en rivalité avec la gestionnaire de notre syndic pour l’obliger à cette recherche.

Cette façon d’agir n’est pas naturelle pour le neuroatypique que je suis.

Je compris instantanément que j’avais certes raison, mais que si mon savoir était immense par rapport aux autres copropriétaires, il n’était presque rien par rapport aux mécanismes de comptabilité frauduleuse touchant ces clés de répartition. Je savais par ailleurs, que ces clés étaient essentiels pour l’audit global de rénovation énergétique, puisque le cabinet en charge de sa réalisation , avait réclamé  La feuille de présence au format excel récapitulant le  descriptif de division : lots, tantièmes, clés de répartition…. J’ai donc entrepris les recherches en étudiant le règlement de copropriété, qui se révéla d’une grande complexité. Puis, lorsque j’ai fini de bâtir un tableau excel, je découvris que les commerces de notre copropriété ne payaient pas de charges de leurs allées, mais payaient les travaux, aboutissant à des répartitions différentes: Les tantièmes par allée étaient inférieurs, pour les copropriétaires de lots d’habitation, lorsqu’il s’agissait de travaux, que pour ces mêmes copropriétaires, lorsqu’il s’agissait de charges. J’ai donc aussi, étudié les PV des AG 2021 et 2020, qui avaient voté les résolutions de réfection de l’allée 6 (2020) et 5 (2021). Je me suis aperçu que ces résolutions se basaient sur une fausse répartition des tantièmes de ces allées, aboutissant à faire payer plus les copropriétaires de lots d’habitation, de cave et de garages. 

La citation de Gandhi, en début d’article, peut sembler grandiloquente pour un tel article, mais c’est bien ma recherche qui a abouti à m’approprier cette philosophie d’action non violente mais efficace.

Je savais, depuis des années, qu’une comptabilité frauduleuse, mis en place par l’ancien syndic (ou peut-être antérieurement) existait. J’ai pu le démontrer au syndicat des copropriétaires, qui m’a mandaté pour conduire une plainte, au nom du syndicat, contre l’ancien syndic.

Le nouveau, choisi pour changer les méthodes de l’ancien, refusa de les changer et prétendit, contre toute évidence, qu’il n’y avait pas de  comptabilité frauduleuse.

Dans le premier article paru sur ce site, sur le sujet des syndics :

J’y révélais que j’avais envoyé, via un huissier, des points à rajouter à l’ODJ de l’AG 2021. Je comptais dévoiler quelques mécanismes de comptabilité frauduleuses. Le syndic refusa. Je savais qu’il refusait aussi ma bienveillance, et refuser la bienveillance, dans un tel cas, revient à s’enferrer dans des décisions malheureuses.

Malgré tout, je continuais les alertes.

Que va faire notre syndic ? Utiliser sa responsabilité civile professionnelle ou continuer à s’enferrer.

Je peux lui donner l’exemple de mon ex-employeur, où j’ai utilisé la même méthode. Il a fini par capituler !

https://www.linkedin.com/pulse/postier-mais-je-questionne-combien-de-temps-sur-un-homme-nicolle/?originalSubdomain=fr

Dieu, La Science, La Bible, Le Coran, La Torah : Ce sont dans des moments de ténèbres que scintillent quelques étincelles qu’il faut saisir et faire grandir !

Voici l’histoire de Claire-Aime porteuse de trisomie 21, racontée par Sabrina et Steven J.Gunnell COPRODUCTION KTO/KREA FILMS MAKER 2022

Le cycle « Dieu, La Science, La Bible, Le Coran, La Torah » a été suivi de réactions et de commentaires très riches. Après le dernier article :

Un commentaire en privé sur Jésus montrait la compréhension profonde de ces articles par une personne soignant des victimes originaires d’Afrique, à ma connaissance non chrétienne. En parlant de Jésus, elle écrivait : « Ce sont dans des moments de ténèbres que scintillent quelques étincelles qu’il faut saisir et faire grandir ! ». Il a été repris dans le titre.

Des chrétiens ne comprennent pas le Psaume 50 et sont gênés par ce passage

« Le sacrifice qui plaît à Dieu,
c’est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu,
un cœur brisé et broyé. »

Les mêmes (?) ont préféré se taire, face à l’article « Dieu, La Science, La Bible, Le Coran, La Torah : Comment tuer Jésus ? »

Parmi les autres, certains ne connaissent pas l’audace du roi David, qui vient de « séduire » /abuser une femme mariée. Elle est enceinte, David n’arrive pas à camoufler sa faute, et par lâcheté, fait tuer son mari. Nathan, un prophète lui fait comprendre l’abomination commise. Après, il ose écrire et demander à Dieu :

« Purifie moi avec l’hysope, et je serai pur ;
lave moi et je serai blanc, plus que la neige. »    

« Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint. »

Est compris, avec la phrase d’avant

« Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes pas d’holocauste. » Pour eux, j’écris que ma proposition, refusant le sacrifice de victimes ou même d’une seule : « arrêter les prélèvements du denier, tant que justice et réparation de ce silence systémique n’auront pas été mené à leur termes pour les donner à une association de victimes. » vient de la compréhension de ce psaume. Et je rajoute que David est reconnu par la Bible, par la Torah est un prophète selon le Coran. Ce nouvel article clôture, a juste titre, le cycle « Dieu, La Science, La Bible, Le Coran, La Torah »

Ce sont dans de tels moments de ténèbres que scintillent quelques étincelles qu’il faut saisir et faire grandir !

Cette étincelle, c’est l’histoire du documentaire sur la vidéo du début : Abandonnée à sa naissance en 1986, à cause de sa trisomie 21, (« Elle était toute ridée comme une vieille pomme et toute repliée sur elle-même. ») Claire Emérentienne, surnommée Claire-Aime, est adoptée en 1987 … Près de 28 ans plus tard, on lit dans son carnet, 6 mois avant son décès subit : « Ma décision est d’aimer comme Jésus : jusqu’au bout… » Le jour de ses funérailles, l’église est pleine, la foule déborde sur le parvis.

… Que s’est-il passé durant ces 28 ans pour que, quelques mois après sa mort, Mgr Rey demande l’ouverture d’un procès en canonisation ? La réponse est dans ce documentaire passionnant que je vous invite à visionner.

C’est un chanteur, considéré comme un libre penseur, qui a popularisé un poème de l’écrivain Francis Jammes. Les paroles de ce poème sont des étincelles qu’il faut saisir et qui pourraient constituer un hymne pour toutes les victimes. La voici, chantée par Yasmine MODESTINE. Extraits des paroles.

…Par les gosses battus par l’ivrogne qui rentre,
Par l’âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l’humiliation de l’innocent châtié,
Par la vierge vendue qu’on a déshabillée,

Par le fils dont la mère a été insultée :
Je vous salue, Marie.

Par les quatre horizons qui crucifient le Monde,
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe,
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains,
Par le malade que l’on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins :
Je vous salue, Marie.

Autres moments de ténèbres : L’Hôpital et les soins en général. Depuis des années, les soignants lancent l’alerte. Les soignants des urgences aimeraient pouvoir appliquer ce dessin !

Ils ne le font pas, et pour faire grandir ces étincelles, il faut décrire leurs conditions de travail ! Et exiger massivement un changement de politique.

Le 23/12/22, ma femme pu trouver une docteur pour une toux persistante et grasse, accompagnée de fièvres. Je l’amène aux urgences vers midi. Elle est mise sous oxygène, mais ne peut voir un médecin vers 22 h 45, avoir des soins et tests ensuite et intégrer une chambre vers 2 heures le 24/12.

Le 24/12 (seulement : Vivre avec un autiste, cela peut être agréable, mais ce n’est pas toujours facile) , je contactais mes fils. Mon fils ainé avait invité un copain d’enfance pour un réveillon. Ils se retrouvèrent à Montélimar pour y aller. Ses frères étaient trop loin et/ou prévenus trop tard pour venir. Mais mon fils ainé et son copain d’enfance, Steve, vinrent passer le réveillon avec moi.

Alors Steve, toi le professeur vacataire à l’esc de Clermont-Ferrand, le protestant qui m’accompagna à l’église pour voir une crèche vivante, puis la messe, elle est à toi cette chanson

Alors, Raphaël, qui ne tint pas compte de ce que disait son père pour le dissuader de venir passer le réveillon avec moi, elle est à toi cette chanson.

Alors, Florent et Boris, qui m’avez justement reproché de ne pas vous avoir prévenu de l’hospitalisation de votre maman, elle est à vous cette chanson.

Et vous les infirmières et infirmiers de l’Hôpital St Joseph/St Luc, vous les médecins et vous les soignants, tous si dévoués, elle est à vous cette chanson. Car ce n’est pas rien, ce que vous faites, c’est immense. Et si vous faites grève à compter du 11 janvier ou à une autre date, elle sera toujours à vous cette chanson !

Et toi, S.-D., si sensible, qui m’a fourni le titre de cet article, elle est à toi cette chanson.

La mort de Benoit XVI a remis en avant ce que je montrais dans l’article « Dieu, La Science, La Bible, Le Coran, La Torah : Comment tuer Jésus ? » : « Le disciple bien-aimé est en constante rivalité avec Pierre, mais il s’efface, à chaque fois, devant lui. » Autrement dit, la laïcité bien comprise devrait séparer la fonction de théologien et la fonction de chef de l’Eglise. Benoit XVI, en « démissionnant » en 2013 a montré la difficulté de concilier les deux, et la prise en compte des abus dans l’Eglise en a pâti. Dans l’autre sens, la réforme de la synodalité, voulue par François, nuit à la la prise en compte des victimes des abus dans l’Eglise, lorsque des théologiennes se servent de ces abus pour mettre en rivalité une théologie du péché (Saint-Augustin…) et une théologie du salut, qui serait plus adaptée à la nouvelle gouvernance voulue par François (synodalité).

Dieu, La Science, La Bible, Le Coran, La Torah : Comment tuer Jésus ?

Trop longtemps, l’Église s’est tue sur les abus qui avaient lieu en son sein. Elle n’a pas confronté ce scandale à la lumière des Écritures. Philippe Lefebvre prend la parole pour éclairer les témoignages contemporains à la lumière de divers passages bibliques. Il montre un Dieu qui va à rebours des silences coupables et des processus convenus. Notre silence tue Jésus, son enseignement et tous ceux qui, en lui, sont bafoués.

J’ai adressé, à beaucoup de catholiques de mon réseau LINKEDIN, le lien  

avec le message suivant : « Bonjour,

Comme catholique, j’ai été impressionné par la réaction des évêques français au rapport de la CIASE, oubliant qu’elle est institution et se préoccupant (enfin !) des victimes. Pour ne pas laisser penser que les catholiques laissent seuls, la CIASE et les évêques face aux critiques de l’Académie catholique, j’ai publié un article 

J’apprécierai de lire votre avis. »

Beaucoup trop n’ont pas répondu. Un seul, il se reconnaitra, a eu l’honnêteté de s’étonner de cette interpellation (traduit dans mon cerveau d’autiste « De quel droit (version gentille), Pour qui te prends-tu (version moins gentille) pour m’apostropher de cette manière ? »

Un an après la CIASE, j’ai été alerté par des interviews de responsables d’associations de victimes se plaignant de la lenteur des indemnisations.

Le 19/11, était organisée, par Les Alternatives Catholiques – Atelier de formation | Laboratoire d’action – Café & Coworking « Le Simone » à Lyon,  une journée Un an après la CIASE…

Était présente Nanou COUTURIER victime de trois prêtres dans son enfance et présidente de l’association : « Victimes d’abus sexuels à l’église – Tous ensemble »

Elle fédère toutes les victimes pour se défendre notamment contre le système « de points » (suivant si violé(e)s une fois ou plusieurs fois etc…) choquants et minimisant les indemnisations, imposés sans concertation avec les victimes par les commissions de réparation mise en place par l’Eglise Catholique.

Après le 19/11, j’ai consulté le site de la commission de réparation officielle de la C.E.F. (conférence des évêques français). Formé à détecter le harcèlement institutionnel, au-delà des discours de « très bonnes intentions » (démarche exemplaire, etc…les thèmes sont innombrables, tant l’imagination dans ce domaine de la communication lénifiante semble infinie).

Je n’ai trouvé aucun document donné aux victimes réclamant une réparation, alors que leur existence est mentionnée sur le site.

Par contre, j’ai trouvé ce paragraphe : «  Ce Collège, dès ses premières réunions, a réfléchi, à partir de la diversité des situations, à l’éventail des différents types de reconnaissance et réparation et à leur graduation. Cette réflexion a été partagée avec le Conseil permanent de la CEF. Elle a donné lieu également à une information du fonds Selam, pour lui permettre de suivre et anticiper les ressources à allouer pour la réparation des personnes victimes. »

Nanou COUTURIER a donc eu raison de fonder son association et d’alerter les catholiques sur ce SCANDALE !

 Mais qu’est un scandale ? C’est René GIRARD, qui attire l’importance de ce mot SKANDALON dans les Evangiles : « Celui qui aime son frère demeure dans la lumière et il n’y a en lui aucun skandalon… » (1 Jn 2, 10-11) …… « L’enfance,…, est d’autant plus aisément et durablement scandalisée qu’elle est plus naïvement ouverte aux impressions qui viennent des adultes…L’adulte qui scandalise un enfant risque de l’enfermer à jamais dans le cercle toujours plus étroit ….de l’obstacle. L’obstacle c’est la fermeture et elle s’oppose à l’ouverture de l’accueil »

 Et Girard cite la mise en garde solennelle de Jésus au sujet de l’enfance : « Quiconque accueille un petit enfant…à cause de mon Nom, c’est moi qu’il accueille. Mais si quelqu’un doit scandaliser l’un de ces petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d’être en pleine mer. Malheur au monde à cause des scandales ! Il est fatal que le scandale arrive, mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive !…. » (Mt 18, 5-9)

…..Et Girard de donner la signification simple de cette parole prophétique : « Ce que le texte affirme, c’est que notre intégrité physique est peu de choses à côté des ravages dont le scandale est capable.

Un autiste est à même de mesurer ces ravages.

Dans ma petite enfance, l’entrée dans la nuit était difficile. Elle était précédée d’un envahissement progressif d’un noir absolu dans le cerveau et un basculement dans le néant/sommeil… Après la petite enfance cela s’est espacé progressivement. Et ce n’était plus ce basculement dans le néant. Alors m’apaisait l’écoute de l’aigle noir. Cette métaphore me renvoyait directement à ces « endormissements » (je préfère ce terme vague pour un phénomène difficile à décrire)

Il est significatif que cette chanson fasse référence à un abus sexuel/inceste vécu dans son enfance et montre, à mes yeux, que le traumatisme subi peut être comparé à l’état que je vivais dans ma petite enfance.

C’est d’ailleurs le cas de toutes les victimes, quel que soit la cause de leur état.

La différence avec un autiste comme moi, c’est que leur état est provoqué par la rencontre d’un obstacle (cf. définition plus haut).

Dans le cas de phénomène institutionnel ou systémique comme dans le cas des abus sexuels dans l’Eglise, il est certes possible d’avoir une approche de soins individuels, mais les résultats seront aléatoires. Il faut avoir, au préalable, pris en compte les victimes et leur avoir rendu justice.

J’ai cru à la sincérité du président de la conférence des évêques, recevant le rapport de la CIASE et salué son attitude.

Des débats s’organisent, et comme celui du 19/11, beaucoup remettent en cause sa sincérité.

Je ne juge pas, ni l’un, ni les autres.

Que faire ? Il s’agit de lever l’obstacle! Je propose la démarche qui a été la mienne : Visionnez la vidéo  de Philippe LEFEVRE (et lisez son livre)

Pourquoi ?

  1. Philippe Lefebvre a recueilli pendant 15 ans des témoignages de victimes d’abus sexuels. Il devient, un peu par hasard, un lanceur d’alerte et doit faire face à certaines pressions. Il déclare d’ailleurs à ce sujet : « j’ai mis les pieds sans le savoir et sans le vouloir au début dans un monde quand même assez violent ».
  2. Le silence, une arme qui tue :   C’est le silence qui peut tuer Jésus ! « C’est un problème ancien et connu » explique le frère Philippe Lefebvre.
  3. La parole pour briser le silence : Il faut donc voir le livre « Comment tuer Jésus ? » comme une prise de parole pour briser le silence. « Un abuseur, déclare-t-il, c’est 15 à 20% du problème. 80% du problème : c’est l’entourage qui cache, qui ment, qui fait disparaître les preuves, qui intimide la personne violée quand elle commence à parler, qui intimide ceux qui essayent de dénoncer ».

Mais, précise-t-il, il ne faut pas que la prise de parole soit vaine. Elle doit être suivie d’actes. Dans le cas contraire, c’est de la langue de bois.

puis prolongez la lecture d’autres textes, jusqu’à trouver ce qu’aurait fait Jésus, dans une telle situation.

Qu’ai-je trouvé :  Il y a quatre évangiles. Une seule mentionne le disciple bien-aimé. Dans cet évangile, il semble inséparable de Pierre, « chef » naturel et pourtant en constante rivalité avec lui. Ce disciple n’est jamais nommé. Cet anonymat indique que ce personnage est en-deçà de  toute réalité objective : Ce n’est pas sa personne qui a de l’importance, mais sa fonction. Et je pose l’hypothèse, à la suite du pasteur Bernard GILLERON, qu’il est le représentant du groupe de théologiens qui a rédigé cet Evangile (ou de son rédacteur, si l’hypothèse semble trop hardie).

Le disciple bien-aimé est en constante rivalité avec Pierre, mais il s’efface, à chaque fois, devant lui.

Cet Evangile attire donc l’attention sur la vérité anthropologique des rivalités.

On doit donc agir, sans rivalité. Chacun peut donc imiter Jésus, quelle que soit sa croyance, y compris athée.

Je suis catholique. Je peux donc agir, comme tel

, en ayant conscience qu’imiter Jésus n’est pas réservé aux chrétiens, encore moins aux catholiques. Ceux qui le tiennent comme prophète (musulmans et juifs) ont légitimement leur place dans la CIASE, et dans l’élaboration des propositions de cette commission. Donc, toute discussion sur ces propositions, surtout sur une base théologique, ou réforme de l’institution, avant réparation complète des victimes, est encore une violence envers elles.

  1. Je refuse cette violence, je ne participe pas à ces discussions, et j’agis pour que « la parole brise le silence »
  2. Je ne juge personne et ne cherche pas les coupables. J’imite la CIASE, en me focalisant, uniquement, sur les victimes.
  3. Je cherche à ce que les victimes soient indemnisées par une action, qui, comme Jésus, ne  peut scandaliser naturellement, et qui peut être proposée comme modèle à suivre ou non.

    Voici l’initiative que je prends : Je donne au denier de l’Eglise, tous les mois. A compter de février2023 (je tiens compte des délais possibles pour arrêter les prélèvements) je donnerai cette somme à l’association de Nanon COUTURIER.

    Et je pose la question suivante aux évêques, qui viennent d’avouer ou dont « on » vient de révéler des abus, démontrant la persistance du silence tueur de Jésus : Qu’avez-vous entrepris, dans le passé, et actuellement pour vos Victimes ?

    Cet article s’inscrit dans le cycle Dieu, la science, La Bible, Le Coran, La Torah et le clôture.

    Pourquoi ? Parce que je m’inscris pleinement dans la démarche des auteurs du livre Dieu, la science, les preuves.

    Comme l’écrit le préfacier Robert W. Wilson, prix Nobel de physique 1978, découvreur, en 1964, du rayonnement de fond cosmologique, véritable écho du Big Bang. « Ce livre est une très bonne présentation du développement de la théorie du Big Bang et de son impact sur nos croyances et notre représentation du monde….je ne vois pas de meilleure théorie scientifique que celle du Big Bang et de l’origine de l’Univers susceptible de correspondre à ce point aux descriptions de la Genèse. »

    Mais son chapitre sur la morale aurait dû être discuté, au regard de la théorie mimétique de René GIRARD, qui s’affirmait scientifique en étudiant les textes mythologiques et religieux. Cela aurait pu conduire Olivier BONASSIES à s’interroger sur son chapitre sur Jésus.

    Ce cycle faisait suite à mon article

    Où Je posais l’hypothèse que les phénomènes de rivalités et de violence étaient la base de la théorie mimétique, fondement et chronologiquement antérieur du désir. Ce cycle avait pour but de renforcer les preuves de cette hypothèse.

    En montrant que les religions universalistes, l’Islam et le Christianisme ont la même base anthropologique, j’en arrive, avec ce dernier article à la conclusion que considérer Jésus comme le Fils de Dieu, un prophète ou un homme sage conduit à la même « philosophie de l’action ». Présenter l’hypothèse de Jésus, fils de Dieu, comme la plus vraisemblable, comme l’écrit  Olivier BONASSIES (et sans la formuler aussi explicitement, René GIRARD) me parait hardie sur le plan scientifique.

    Pour réussir, la recherche de la Vérité ne doit jamais être rivale de la violence ! Exemple éclatant avec un syndic bien connu ?

    La gestionnaire de notre syndic et notre syndic profitent de la méconnaissance des schémas comptables, (par les copropriétaires de l’immeuble où ma femme et moi vivons), pour mettre en place un mécanisme de détournements de fonds.

    Je savais, par mes discussions avec l’ancienne gestionnaire, qu’il ne serait pas mis en place, tant que je serai au conseil syndical. Et que si je restais, ce seraient des manœuvres incessantes pour m’isoler et rendre ainsi la révélation de ces détournements inopérante. Elles avaient commencé et autiste, je ne m’en étais aperçu trop tard pour éviter le dépôt d’une plainte contre notre syndic et l’ancienne gestionnaire.

    Une stratégie fut définie à quatre. Je me retirai du conseil, après l’avoir annoncé à l’ancienne gestionnaire, pour me permettre, uniquement, de rechercher la Vérité.

    Cette quête a abouti à une plainte, déposée ce jour contre la gestionnaire de notre syndic et notre syndic, dont les extraits sont publiés, en exergue de cet article.

     La violence peut se déchainer, la vérité est maintenant présente sur ce site et se diffusera !….dans les autres copropriétés gérées par notre syndic ? dans les autres ? dans la société, car les mécanismes en place ressemblent à d’autres secteurs ?….

    Si ces tentatives d’intimidation ont cessé, une autre est survenue. Son origine n’est, cette fois, pas cachée : Elle vient de notre cher syndic. Hier, ma femme a réceptionné une LR/AR de relance pour des soi-disant impayés. Nous ne recevions plus d’appels de fonds depuis que j’avais, à partir du dernier appel, démontré à tous les copropriétaires, une « erreur » sur la répartition des charges.

    Un copropriétaire m’ayant montré son appel, j’avais, à partir de cet appel, démontré à tous les copropriétaires, que les charges appelées représentaient 28,83 % d’augmentation du budget prévisionnel présenté à l’A.G. de juin 20222 et que cette augmentation n’avait pas été votée en Assemblée Générale.

    Le conseil syndical (ou certains de ses membres, je ne sais) a demandé des explications sur cette augmentation, et ne les a pas reçues. Suite à mes articles parus sur ce site, les professionnels de l’immobilier ont très bien compris quel était notre syndic et j’ai pu, après leurs réactions, connaitre les méthodes process de notre syndic. J’ai donc porté plainte, en citant avec prudence l’article 312-1 du Code pénal (au Procureur de qualifier les faits relatés). Vous pouvez consulter les extraits de cette plainte.

    La publication de cet article a eu l’effet escompté. Ces tentatives d’intimidation ont cessé et des clous n’ont pas été plantés dans l’un des pneus gauches. Aujourd’hui, car la meilleure protection est de faire connaitre ces révélations, je révèle pourquoi « …. je prévoyais un possible danger de mort. »  Dans

    J’écrivais : « J’ai, ainsi reçu copie d’un échange de mail entre le comptable de notre syndic et celle d’un autre syndic. Ces deux syndics sont en relation, car l’entrée d’un immeuble de Lyon est commune à quatre copropriétés. Chacun des syndics gère deux copropriétés.   La répartition des charges figure, dans le règlement de copropriété de l’une des copros gérées par l’autre syndic.

    Etaient jointes, dans ces mails, des factures, émises par le comptable de notre syndic … La répartition des charges est « fausse ». »

    En fait, cet appartement du Vieux Lyon appartient à ma femme, qui l’a acheté, à crédit, avant notre mariage, pour avoir son indépendance. Le vendeur était ce que l’on nomme un type « louche » et, était encore copropriétaire de deux appartements de l’immeuble, assurait les fonctions de syndic (sans produire de comptabilité….).

    J’ai laissé ma femme gérer son appartement, mais je me suis empressé de trouver un syndic, par la voie judiciaire. Depuis, je m’occupe des relations avec le syndic qui a évolué, via des absorptions successives, de petit syndic, typiquement lyonnais (ce qui est chez moi un compliment) à un grand groupe.

    Mais si j’ai reçu copie de l’échange de mails entre les comptables et gestionnaires de ce syndic et du notre, je reste convaincu que c’est la publication, très lue dans le milieu immobilier lyonnais,

    qui m’a permis  de le recevoir.

    Peu après la nomination de ce syndic, et me déplaçant en voiture, avec ma femme, enceinte de notre fils ainé, je fus attiré dans un guet-apens, dans LYON et en plein jour. Bloqué par une voiture, je descendis voir. Deux individus sont sortis de l’autre véhicule. Le plus costaud m’envoya son poing sur l’arcade sourcilière (pour me faire saigner uniquement, le coup n’étant pas douloureux). Le deuxième individu, faisant mine de se diriger vers notre voiture, du côté de ma femme, je réagis instinctivement, en appliquant les leçons de boxe française (pas en rendant des coups, mais en bloquant, avec les bras et avant-bras, ceux de mon adversaire costaud, l’autre jouissant du spectacle).

    Je ne développerai pas le sujet, mais mon refus de combattre apaisa la violence et ils quittèrent les lieux, au grand soulagement des « passants », se sentant coupables de ne pas intervenir. Je compris, encore plus  la Violence et que « tendre l’autre joue » n’était qu’une image, recouvrant d’autres ressources. Le costaud fut retrouvé, jugé au tribunal correctionnel. Il avait un avocat, moi non. Je compris aussi que par mon attitude, j’avais acquis son respect. Et ce fut réciproque, car il nia toujours avoir eu un commanditaire  . La salle était remplie de ses soutiens, j’étais seul. Je ne suis pas sorti sous les acclamations, bien entendu, le respect était dans les regards.

    L’appartement, à l’origine, était, à juste titre, considéré comme un logement minable (le prix le reflétait). Près de trente plus tard, situé dans un quartier classé maintenant au patrimoine mondial, il attire. Mais, coincé entre la loi de rénovation énergétique et ce classement, obligeant à passer par les Bâtiments de France et empêchant de réaliser concrètement cette rénovation, vous comprenez pourquoi je me considère en danger de mort et mon qualificatif du système…

    Je crains plus celui qui se retire, sans bruit et anonymement qu’un gars des cités, venu, à visage découvert, exécuter un contrat.

    Article initial

    Clou planté sur le parking souterrain de mon véhicule, pneu arrière droit, entre le 3/11/22 à 17 h 30 et le 4/11/22 à 7 h 45.

    Hier, j’avais trouvé le même type de clou dans le pneu avant droit.

    Il s’agit, bien entendu, de tentatives d’intimidation. Je porte plainte auprès du Procureur de la République.

    Je les relie à mes révélations sur le système du milieu immobilier lyonnais.

    La coïncidence des deux derniers articles (27/10 et 3/11) n’est pas suffisante pour l’affirmer.

    Aussi je révèle aujourd’hui le lien entre deux articles :

    Et

    Madame B., harcelée et la copropriétaire de l’appartement sinistré sont une seule et même personne.

    Le 17 août 2020, j’avais fait part à la directrice de l’office HLM du mail, adressé à l’un de ses collaborateurs, chargé de la tranquillité : « …… J’écrivais à M. le Maire que Madame B. avait le profil idéal d’un bouc émissaire, car, avec Madame R., gestionnaire du nouveau syndic, nous avons pu conclure que les malfaçons de l’appartement vendu à Madame B., par l’office, étaient parfaitement connues avant et au moment de cette vente. Aujourd’hui, en révélant que vous connaissiez des faits remontant à 2015 (l’année d’acquisition de l’appartement de Madame B.) entre la famille C.  et une famille de l’allée 6,  vous reconnaissez que, dès la vente de cet appartement, vous saviez que Madame B. était en danger de mort. … » Et je lui donnais teneur du mail adressé au Maire de notre commune : «  Madame B. voulait être propriétaire, et si elle a réalisé son désir, c’est qu’elle avait le profil idéal d’un bouc émissaire. Monsieur D. gestionnaires des « travaux » de notre ancien syndic, (avec un énorme conflit d’intérêt : Son frère, notaire dans le cabinet dont leur père était l’un des fondateurs, a réalisé la transaction entre l’office HLM et Madame B.) s’est chargé de veiller à ce qu’elle soit bien un bouc émissaire et que les « malfaçons » de l’allée 6 soit cachées à l’ensemble des copropriétaires. Je vous ai sollicité, une fois l’ancien syndic et D. parti, car je savais qu’en tant que bouc émissaire et compte tenu du contexte de la place (cf. mail ci-dessous,….. et votre conversation qui s’ensuivit avec Madame R., gestionnaire du nouveau syndic, que je mets en copie, lui donnant ainsi, une grande partie du dossier), Madame B. était en danger de mort. … »

    La directrice ne fit rien. Et le harcèlement contre Madame B. se fit plus violent : Elle dut entendre des insultes puis une phrase : « Dégage chez toi » puis, ayant répliqué qu’elle était chez elle « Non, Dégage chez toi, chez ta mère, là-bas, dans le désert ».

    Avec plusieurs témoignages, et encouragée par plusieurs voisins, Madame B. se décida, le 15/9/2021 à porter plainte. (Pour la suite cf. article sur le traitement du harcèlement).

    En 2020, je prévoyais donc que Madame B. était en danger de mort, parce que les sinistres de son appartement risquaient de révéler les « malfaçons »…puis la comptabilité frauduleuse….puis…..

    Dans la liste des emmerdes encourues, je prévoyais un possible danger de mort. La meilleure protection, avec le dépôt de plainte, est de faire connaitre ces révélations.

    Existe-t ’il un système mafieux dans le milieu lyonnais de l’immobilier ? …Sur la rénovation énergétique ?

    Radio Classique : 3′ pour la planète du 3 novembre 2022 sur la Rénovation énergétique Globale…

    Provocation, assurance d’une impunité par des « Puissants » ou autre raison, notre syndic offre un nouvel élément à la légitimité de la question posé par notre dernier article :

    Lors de la dernière AG, 16/06/2022, nous avons voté un projet de Rénovation Global Energétique. Le syndicat des copropriétaires (le conseil syndical et moi) a piloté ce sujet. Il a reçu un cabinet pour en discuter, en lui demandant d’intégrer une exigence. Ce cabinet a chiffré son offre, elle était annexée à la convocation de l’AG.

    Le syndic a consulté un autre cabinet, mais son chiffrage n’étant pas parvenu, il était à 0 sur la convocation, avec mention à venir.

    Comme dans la résolution était écrite la phrase « L’assemblée générale confie la mission au cabinet le mieux disant », (évitant ainsi l’expression le moins disant, qui aurait permis le choix par le seul syndic), nous pensions être prémuni contre toute « surprise » de la part de notre cher syndic.

    Que nous étions naïfs ! (Consolation ou pas : Les autistes ne sont pas seuls à l’Être). La gestionnaire a annulé sa venue à une réunion du conseil syndical, puis quelques jours plus tard a relayé un mail de l’autre cabinet, demandant au conseil syndical de choisir entre deux dates de lancement !

    Je n’ai pas encore envoyé au Procureur de la République, ces éléments, car le conseil syndical a demandé des explications au syndic. Et j’ai annoncé que je ne paierai pas, que notre syndic devait retirer ces sommes du compte de la copropriété et les prendre en charge, au titre de la responsabilité civile professionnelle. Qu’il en est de même pour mes appels de fonds erronés de charge. Et qu’il doit en être de même pour les copropriétaires, refusant de payer des appels de fonds erronés.

    Dieu, la science, La Bible, Le Coran, La Torah… Question : Existe-t ’il un système mafieux dans le milieu lyonnais de l’immobilier ?

    Abraham, ses femmes rivales, ses deux fils

    Dans l’article :

    J’ai voulu simplement démontrer que les deux religions, Islam et Christianisme, à visée universaliste, avait la même base anthropologique.

    J’écrivais aussi : « j’ai vu, dans mes deux expérimentations, que la méthode : Susciter un rival ou des rivaux, ou fermer les yeux sur des rivalités/harcèlements était La méthode universellement employée. » Avec  Caïn et Abel, j’ai relaté la première expérimentation dans le monde du travail

    Voici maintenant Abraham, à l’origine des trois religions : Chrétienne, Islam et juive.

    Toutes les religions gèrent des rivalités. Avec Abraham, se produit une rupture. Ses deux femmes deviennent rivales, mais aucune des deux n’est mise à mort. L’intervention de Dieu permet le « traitement » de cette rivalité et sa disparition. Les deux demi-frères n’enclenchent pas de cycles de vengeance. Dans le Coran, ils seront même, tous les deux, des prophètes.

    Je mets en avant le Coran, car, à la suite de Simone Weil et de René Girard, l’affirmation du caractère anthropologique des Evangiles a conduit un courant de pensée à nier ce caractère à l’Islam.

    Dans le monde des syndics, susciter des rivalités est facilité par les lois existantes : Aucune sanction n’existe réellement et un ou des copropriétaires, constatant des irrégularités, doit attaquer le syndicat des copropriétaires, autrement dit les autres copropriétaires. Le raisonnement des syndics est  une décision générale obtient force de loi au bout de deux mois dès lors que celle-ci n’est pas contestée. Aussi, peu importe les irrégularités.

    Pour ne pas tomber dans ces rivalités, j’ai mis au pénal les « irrégularités », et publié des extraits de mes envois au Procureur de la République, c’est-à-dire le représentant de la Société. Cela oblige le syndic à dévoiler de plus en plus ses pratiques et à recueillir des informations précieuses, grâce à ses publications.

    J’ai, ainsi reçu copie d’un échange de mail entre le comptable de notre syndic et celle d’un autre syndic. Ces deux syndics sont en relation, car l’entrée d’un immeuble de Lyon est commune à quatre copropriétés. Chacun des syndics gère deux copropriétés.   La répartition des charges figure, dans le règlement de copropriété de l’une des copros gérées par l’autre syndic.

    Etaient jointes, dans ces mails, des factures, émises par le comptable de notre syndic … La répartition des charges est « fausse ».

    Le 24 octobre, je consultais, sur LINKEDIN, le profil du comptable de notre syndic et celui de la comptable d’un autre syndic. Le comptable de notre syndic y travaille chez l’autre syndic  et la comptable de l’autre syndic était comptable chez le nôtre jusqu’en janvier 2021.  

    Aujourd’hui, dans le cadre d’une plainte contre le syndic je pose la question au Procureur de la République : Existe-t ’il un système mafieux dans le milieu lyonnais de l’immobilier ?

    La question est légitimée par les deux éléments factuels supplémentaires suivants :

    1. Le comptable de notre syndic ne pouvait ignorer en établissant ces factures, qu’elles contrevenaient au système de répartition. …
    2. La nouvelle gestionnaire de l’autre syndic répond, par courriel le 13/10 à 10 h 52, au président du conseil syndical, demandant le retour des factures à notre syndic : « Enfin, nous étudions avec la comptable le règlement de copropriété pour la vérification des tantièmes … ».

    Vous seul, pouvez qualifier, pénalement, tous ces  éléments factuels.

    …Nous avons une entente préalable entre deux importants syndics professionnels et privés de Lyon, pour remettre en cause une répartition de charges. Pour imposer cette nouvelle répartition aux copropriétaires lésés, des moyens illégaux sont  employés. Cette nouvelle répartition favorise les copropriétés gérées actuellement par notre syndic.

    Dans notre copropriété, une fausse répartition des charges a été mise en place par l’ancien syndic professionnel lyonnais…. Notre syndic refuse de le régulariser et de donner les raisons de cette non-régularisation. Ce syndic connait l’illégalité d’une telle décision, puisque, sachant mon refus de  payer les charges ne me met pas en demeure et laisse les sommes non recouvrées dans les comptes de la copropriété…

    Même si je ne développe pas le sujet, dans le cadre de cet article, le traitement des rivalités exposée ici, factuellement, repose bien sur les mêmes bases que celui de l’épisode de la vie d’Abraham.

    Ce système (mafieux ou autre qualificatif déterminé par le Procureur de la République) est-il implanté, seulement, dans le milieu lyonnais ? La publication de ces extraits de ce témoignage permet à des copropriétaires ayant subi des préjudices similaires de solliciter un témoignage de la part de l’association (écrire à contact@2avsto.fr)