
Après le dernier article où le nom du syndic de notre copropriété a été révélé,
Je vous expose, toujours brut de décoffrage, l’origine de ce qui fut l’objet de cette recherche.
Nous (ma femme et moi) avons acquis un appartement F5 dans une copropriété construite par l’office HLM de la commune de la Métropole de LYON, présidée à l’époque par le Maire de la ville. Nous avons emménagé en avril 1992. L’AG était proche et nous avons reçu, en même temps que la convocation, l’appel de fonds calculé sur l’exercice comptable 1991/1992.
Il était faux. J’obtins une régularisation mais partielle.
A l’AG, je soulève le problème et demande la totalité. Quelle ne fut ma surprise, d’entendre le représentant de l’office HLM répondre, en lieu et place du syndic, une « énormité » : « Vous avez déjà eu satisfaction pour le principal, vous ne pouvez tout avoir…Et si l’on vous accorde ce que vous demandez, ce seront les autres copropriétaires qui paieront. »
Les autres copropriétaires ne réagirent pas. Je compris vite qu’ils se reposaient entièrement sur ce représentant de l’office HLM. Lorsque j’acquis la conviction que l’escroquerie principale portait sur le poste eau, et que l’office HLM ne payait pas (ou partiellement) ses consommations d’eau, mon message auprès des autres copropriétaires ne passait pas et je n’arrivais pas à obtenir les relevés individuels pour prouver cette escroquerie. Il y avait deux gestions des huit allées de la copropriété : Quatre appartenaient à l’office et les copropriétaires individuels occupaient les quatre autres.
Je me contentais donc de dénoncer, régulièrement, la comptabilité et la gestion….
En 2015, l’office vendit des appartements et le problème de l’eau apparut en AG, car on réclamait à un nouvel acquéreur une facture conséquente, avec une consommation « astronomique ». Suffisamment de copropriétaires appréciaient, dorénavant, mes interventions en AG, pour que je puisse rentrer au conseil syndical. L’office HLM effectuait les relevés pour ses locataires et ne payait donc que ce qu’il voulait bien payer…J’avais la preuve de cette escroquerie. Mais, entretemps, un informateur m’avait dévoilé la stratégie prévue, en cas de découverte de cette escroquerie : Des copropriétaires individuels étaient impliqués et je ne pourrais changer la comptabilité, car le règlement de copropriété requiert l’unanimité pour un tel changement … et se contenter de dénoncer était, selon ma sagesse, irresponsable, avec un syndic lié, dans un GIE, à l’office HLM.
Il n’y avait pas que l’eau pour qualifier la comptabilité de frauduleuse. Le syndic, sachant que je savais, essaya tout pour que mes connaissances s’arrêtent à ce stade : La gestionnaire fut « débarquée » par le syndic. Sa successeur ne put empêcher la découverte d’une grave anomalie. Je fus reçu, chez le syndic, par un des directeurs. La gestion ne fut pas changée, mais la gestionnaire fit l’objet d’une « surveillance tatillonne » aide bienveillante de la part d’un jeune cadre supérieur, promis à un bel avenir, embauché récemment. Je découvris plus tard, sa principale « compétence » : Son frère était le notaire, chargé de la vente des appartements de notre copropriété, appartenant à l’office HLM….
Mais cela ne suffit pas et le syndic jetât l’éponge. Une copropriétaire nous recommanda FONCIA, nous choisîmes FONCIA dans le but d’éliminer toute comptabilité frauduleuse. Cela commença très bien avec une gestionnaire débutante, mais extrêmement compétente, mais le retour de la gestionnaire titulaire me fit comprendre que FONCIA ne cherchait pas à éliminer la comptabilité frauduleuse, mais seulement à la cacher pour en tirer profit.
Je décidais alors, d’en faire une expérience de recherche-intervention.
Cela a fait l’objet de plusieurs articles sur les pratiques de FONCIA, en me gardant bien d’écrire sur le sujet de l’escroquerie sur le poste eau. Ce n’est que le 27/01/2023, que j’ai révélé aux copropriétaires son existence et la tentative de FONCIA de la cacher pour s’en approprier entièrement le bénéfice. Mais je continuais à ne pas dévoiler le mécanisme complet de l’escroquerie pour obliger Foncia à s’en charger, et il s’en chargea : Dans les documents comptables, qu’il a envoyé au conseil syndical, pour préparer la clôture des comptes, figure une régularisation de près de 6000 € qu’un copropriétaire a dû rembourser, parce qu’il ne payait pas sa consommation individuelle.
Le mécanisme de cette escroquerie est devenu évident pour les copropriétaires : Les copropriétaires payent une première fois une avance de trésorerie (illégale car trop élevée) qui doit être compensé par la somme des paiements par chaque copropriétaire de leurs consommations individuelles.
Si des copropriétaires ne payent pas leurs consommations, ce sont les autres qui payent pour lui. Et ils ont compris l’ampleur de cette escroquerie (6000 € pour un appartement et pour quelques années, alors que pendant des années, ce furent des dizaines d’appartements…. !).
Il était essentiel que je garde pour moi le mécanisme complet de l’escroquerie pour contrer la tentative de FONCIA de désigner un bouc émissaire coupable (il nomme le copropriétaire régularisé) pour l’AG et ainsi tenter de passer pour « innocent » aux yeux des copropriétaires et ainsi garder les deux piliers qui permettent cette escroquerie :
- Avances de trésorerie.
- Traitement des appels de fonds individuels hors comptabilité de la copropriété et refus de répondre à des questions exprimées collectivement par l’AG ou le conseil syndical.
Il a exprimé cette volonté de pérenniser ce système, lors de la réunion du conseil syndical, où il a aussi découvert les offres de deux syndics concurrents. Il a affiché sa détermination à rester syndic de notre copropriété et est prêt à « tout » pour ce faire : Contreproposition, contact individuel des copropriétaires (déjà pratiqué envers des membres du conseil, avant la réunion de clôture).
Réussirait ’il ? Cette question, qui obsède FONCIA LYON, n’a pas grand intérêt pour la recherche, aussi je n’attends pas la réponse pour publier cet article qui sera la base de futurs article à venir.