
Un autiste connait la violence et ses conséquences : L’exclusion (par le meurtre, l’expulsion ….. ou le harcèlement sous toutes ses formes…).
Je n’y ai pas échappé. Ma chance (…ou la grâce reçue) est de les avoir tous expérimentés et d’avoir dû y faire face. Mon expertise me permet d’apporter des commentaires sur le PASS VACCINAL et sur l’UKRAINE. Avant de les apporter, voilà l’explication de cette expertise. Les lecteurs pressés de lire le sujet d’actualité pourront la sauter.
En CE1, l’institutrice fit un devoir sur les divisions, qu’elle venait de montrer très rapidement. Seuls deux élèves eurent la moyenne (et même eurent tout justes) : Un redoublant et moi. Je ne compris pas la réaction (violente à mes yeux) de la maitresse : Placé devant toute la classe, je fus sommé d’expliquer les divisions. Peu loquace d’habitude, je devins muet. Triomphante, elle me fit faire des divisions au tableau. Je m’exécutais en silence et trouvais tous les résultats exacts.
Je fus remarqué de la classe et au-delà, de tous les élèves de la petite école primaire privée de Clermont-Ferrand, lieu de mon apprentissage primaire. Je passais, seul, mes heures de récréation avec mes centres d’intérêts successifs. Cette année-là, les autres élèves délaissèrent leurs jeux/bagarres, que je ne comprenais pas pour jouer avec moi : Tous les élèves m’encerclaient pour jouir du spectacle hautement réjouissant du très fort en gym me bombardant de coups.

Les autistes peuvent être hypersensibles ou hyposensibles à certains éléments. Moi, j’étais surtout hyposensible (à la douleur, notamment). Ma réaction silencieuse, signe d’incompréhension, fut interprété par certains comme un grand courage. « On » m’apprit à rendre les coups….Et comme mon but était de retrouver ma tranquillité à lire …, je compris qu’il ne fallait pas chercher à assommer son adversaire, mais à être respecté (et craint) : prendre un œil au beurre noir et frapper jusqu’au saignement un nez (une lèvre…) ou vice-versa. « J’acquis en même temps », le goût du sport (judo, escrime…) et de la compétition.
En rentrant dans la vie active, cette connaissance de ces codes ne servit à rien. Je découvris d’autres jeux (psychologiques) dont je ne possédais pas les codes. Le choc fut brutal et le diagnostic médical, implacable : Très grave dépression avec tendances schizophréniques Je m’en suis sorti, grâce, d’une part, à un pionnier d’une médecine alternative, et surtout, d’autre part, la rencontre d’un infirmier psychiatrique (sans doute neuroatypique ) de la clinique, où j’étais hospitalisé. Il m’a dit de fuir toutes sortes de compétitions. J’ai suivi ce principe à la lettre et compris la profondeur quand j’ai découvert la nature de mon atypisme.
Lorsque je découvris le harcèlement moral, voir https://2avsto.fr/2022/02/10/voyage-dans-le-cerveau-dun-autiste-pour-decouvrir-une-methode-de-voyou-caracteristique-dun-harcelement-moral-institutionnel-les-revelations-sont-des-actions/
Puis, petit à petit, son ampleur et son caractère institutionnel : LA POSTE, après sa cousine France Telecom, sera-t-elle la nouvelle entreprise condamnée pour harcèlement moral institutionnel ? Les révélations sont des actions ! – l’Association d’aides des victimes de souffrance au travail organisationnelle (2avsto.fr)
Je compris, certes, que la compétition était néfaste pour des personnes atteintes de divers troubles mentaux, et que son bannissement leur permettait l’insertion dans le monde du travail, cf. le livre bouleversant : « Le travail qui guérit (l’individu, l’entreprise, la société) » écrit par un psychiatre, le Pr Jean-Michel Oughourlian (Plon, 2019). Il témoigne de l’énorme impact positif qu’a eu le travail sur ces personnes dont certaines étaient considérées comme incurables. « L’usine réussit là où la psychiatrie a échoué » écrit-il.
Mais je compris surtout que cette compétition entre les gens était devenue un outil de management indispensable à l’heure actuelle. Que, le but initial d’induire des bons comportements (NUDGE) en bannissant la violence basée sur la force physique, conduisait, immanquablement, à une violence d’un autre ordre, mais aux mêmes effets d’exclusion (meurtres/suicides, rejets, exclusions, internements en psychiatrie), aggravés, lorsque se rajoutaient des phénomènes d’hystérie collective. Et qu’elle touchait tous les « manipulés » (neurotypiques ou non).
Un autiste peut sombrer dans une angoisse panique individuelle mais ne pourra céder à une hystérie collective, lui faisant changer son comportement ou dire que l’un de ses deux aspects de violence : La violence physique et l’autre (« symbolique »…) violence.
Dans les pays occidentaux, cette violence est niée, entrainant de ce fait, la recrudescence de la violence brutale. Elle est pourtant devenue tellement banale, que notre président a déclaré, en instaurant le Pass Vaccinal, que son but était d’emmerder les non vaccinés (= Les exclure) démontrant, pour que les Français ne réagissent pas, en masse, l’état d’hystérie collective du pays, la banalisation des harcèlements (organisés au plus haut niveau) et le mythe d’une société rejetant toutes violences.
Cette hystérie a préparé celle actuelle, concernant l’Ukraine et appelant à applaudir un héros, le président Ukrainien. En utilisant les sanctions, autrement dit en utilisant l’aspect de la violence de l’Occident : Essayer d’influer sur les comportements, les peuples paieront.
Ne pas s’enfermer dans un camp et refuser toute forme de violence, c’est le secret des autistes.
Et c’est le cas de toutes les religions:
La guerre entre la Russie et l’Ukraine est d’une tristesse infinie. Encore une guerre, avec des morts, des blessés, des enfants traumatisés, des haines qui grandissent, des cœurs qui s’endurcissent… Que faire quand les puissants défaillent ? Le psaume 117 nous indique une voie : « Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants ». « Oui Seigneur, viens vite à notre secours ! ».
Déclaration Commune des responsables religieux de la métropole de Lyon au sujet de la guerre contre l’Ukraine
Depuis jeudi, l’Ukraine fait l’objet d’une agression militaire brutale décidée par le président de la Fédération de Russie. Les morts et les blessés se comptent déjà par centaines, et des centaines de milliers de personnes ont pris la route de l’exode. Les conséquences de cette guerre s’annoncent tragiques, pour le peuple ukrainien d’abord, mais aussi pour la vie du monde. La sécurité de l’Europe se trouve désormais gravement menacée, et la paix mondiale est en danger comme il y avait longtemps que cela n’était pas arrivé.
Responsables religieux juif, chrétiens ( de différentes Eglises ) et musulman de la métropole de Lyon, nous tenons, en ces heures graves pour tous, à avoir une parole commune. Nous professons ensemble que l’humanité a été créée pour la paix, et que la paix est un don de Celui qui est à l’origine et à l’achèvement de tout : l’Eternel, le Seigneur des univers. Les vocables « Shalom », « Paix », Salam » sont, dans nos religions respectives, des noms du Créateur lui-même. Celui-ci ne cesse de nous appeler à la paix.
En ces temps douloureux, notre clameur monte vers le Seigneur. Nous lui demandons d’éclairer les gouvernants, de convertir les cœurs qui doivent l’être, d’accorder son réconfort aux victimes, de soutenir tous ceux et toutes celles qui ont le souci de restaurer la paix et la justice. Nous appelons tous les fidèles de nos communautés respectives à prier eux aussi pour le retour de la paix en Ukraine, et pour toutes les victimes. Par la prière, par le jeûne, par les actions de charité, nous pouvons tous être acteurs de paix.
Nous-mêmes, nous voulons être ensemble signes de paix dans notre métropole et dans tous les territoires où s’exerce notre responsabilité. Alors qu’existent toujours des risques d’instrumentalisation des religions par les belligérants, nous disons avec force que seule la paix des hommes est digne de notre mission.
Lyon, vendredi 25 février 2022.
Pasteur Pierre Blanzat, Eglise Protestante Unie de France.
Père Antoine Callot, Eglise Orthodoxe, Patriarcat de Constantinople.
Pasteur Erwan Cloarec, Eglise Evangélique Baptiste de Lyon.
Monsieur le Grand Rabbin Daniel Dahan, grand rabbin de Lyon.
Père Cyrille Gabra, Eglise Orthodoxe Copte.
Monseigneur Olivier de Germay, archevêque de Lyon.
Père Issak Hekimian, Eglise Apostolique Arménienne.
Monsieur Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon.
Pasteur Daniel Thévenet, Eglise du Réveil.Pour tout contact : père Christian Delorme, 06 85 01 49 75
En 1963, le pape Jean XXIII, canonisé en 2014, publiait une encyclique qui a fait date, Pacem in terris. Premier texte de la papauté moderne adressé à « tous les hommes de bonne volonté », l’encyclique veut traiter de la paix entre les nations dans le contexte nouveau des armes atomiques. Nous sommes quelques mois après la crise de Cuba qui aurait pu être le début d’un conflit sans précédent entre les États-Unis et l’URSS. Dans la droite ligne des autres textes de Rome qui constituent la Doctrine sociale de l’Église, Jean XXIII consacre un chapitre entier à l’autorité publique avant d’évoquer plus tard les relations internationales. Ce sont ces articles là qui nous intéressent ici. Le paragraphe 48 dit ainsi : « si le pouvoir s’appuie exclusivement ou principalement sur la menace et la crainte des sanctions pénales ou sur la promesse des récompenses, son action ne réussit aucunement à susciter la recherche du bien commun ».