Voyage dans le cerveau d’un autiste au centre de la Violence ! Découverte de la manière de la détourner  et d’agir syndicalement…..De la CFTC postes à la CGTFAPT

Naïf, j’étais loin d’imaginer qu’en devenant en 2009, secrétaire général d’un syndicat régional d’une fédération CFTC poste (et telécoms), j’allais me trouver au cœur de la Violence…Fondatrice au sens que lui donne René GIRARD dans la violence et le sacré.

Le côté poste était très minoritaire, et j’étais attendu avec espoir. De mon côté, je venais après avoir obtenu le financement, par La Poste, d’un Master de recherche à l’IAE de LYON, au titre de la formation continue.   Et pendant les deux années d’étude, ce poste me servit de stage et de support à mon mémoire. Tout se passa bien : Je fus élu, mis en place une nouvelle façon d’envisager le syndicalisme en remettant en avant la morale sociale chrétienne, inscrite dans les statuts de la CFTC, en l’actualisant pour la rendre opérante. Les résultats pour le syndicat furent là : Multiplication des adhérents par 10 ….Et pour moi : reconnaissance par le directeur, ayant financé ces études, de mon travail et encouragement de l’université de le poursuivre. dans la recherche….

Je pris cet encouragement au mot et n’abandonnai pas le poste. Je fus réélu et je m’impliquai dans la défense de cas individuels, conformément aux principes de la morale sociale chrétienne, que j’avais actualisés, inscrits dans le programme d’action du syndicat et que j’enseignais aux nouveaux adhérents.

La Poste était à ce moment-là, pris dans le tourbillon de ce qu’on a nommé « Les suicides à LA POSTE »  

Un ancien secrétaire général de la CFDT, devenu consultant, Jean KASPAR, fut chargé d’une mission. Jean remit un rapport. La POSTE et son président promit d’appliquer toutes les mesures préconisées.

 Fort de cette promesse, le syndicat s’impliqua pour la rendre effective. J’ai mesuré ma naïveté à la réception de la lettre du président de la section nationale CFTC postes, que je n’avais pas vu venir et que je n’imaginais même pas pouvoir être écrite, dans un syndicat ayant inscrit la morale sociale chrétienne dans ses premiers articles de son statut.

Je le répète : Un autiste ne saurait se faire dicter un comportement, qui sortirait des règles établies, sous une menace imprécise (les trois points  suscitant chez la quasi-totalité des neurotypiques une grande inquiétude, ne déclencha dans mon cerveau qu’une grande curiosité intellectuelle).

Je continuai

Et découvrais ainsi de plus en plus, ce monde violent.  Pour mesurer cette violence, je reproduis l’article violent, mais ni mensonger, ni diffamatoire du blog CFTC postes 69, dont j’avais été nommé administrateur: Acte de  « management » inhumain d’un directeur de LA POSTE. C’est notre avis ; donnez le vôtre et dites nous ce que vous (manager ou employé) feriez dans un tel cas !

Madame G, CDD, avait été recrutée pour remplacer M. B….. , ce guichetier, victime de cet acte de management inhumain. Elle me contacta, elle aussi, car elle fut licenciée.  

Je le répète : Un autiste ignore les codes sociaux, mais une compensation possible est de se repérer avec des règles établies. Il comprend ainsi très rapidement tout écart. Là, je compris instantanément que j’entrais dans le monde de la Violence, nichée à l’intérieur de la CFTC postes.  Le guichetier avait été réintégré, mais suspendu pour 9 mois. Elle avait donc été licenciée trop tôt, son contrat prenant fin automatiquement, après cette suspension. Mais cette fin entrainait une durée totale de CDD, excédant la limite  de 24 mois pour un tel contrat.

Face à ce  dilemme, un directeur de La Poste prenait le risque d’un licenciement. Il pensait donc avoir résolu la contradiction, et donc avait forcément conclu un accord avec un ou des membre(s) de la CFTC Postes pour que cette CDD ne puisse « agir juridiquement ».   Je continuai, tout en sachant que je ne me trompais pas, en recevant des conseils (pour mon bien, les fameuses conséquences…sans me les préciser plus) « d’amis » me suggérant d’oublier cette CDD.

Je continuai jusqu’à la réception d’une lettre « mythique » (dans le sens de René GIRARD où la violence est recouverte d’un voile pudique de mensonges lénifiants cachant sa nature), signée Anne CHATAIN, la présidente de la section CFTC Postes

La menace se précisa avec la suppression du blog, le  19 juillet 2013.

Je continuai pour défendre jusqu’au bout, Madame G, la CDD.

Pour pouvoir gagner du temps et mener cette défense jusqu’au bout, dès le 20 juillet, je remettais cet article et les suivants (même thème) sur un nouveau blog cftcpostes69rhonealpes. J’avais conscience que la Violence ne pouvait  être arrêtée, sauf à vouloir sacrifier la Vérité.    

J’y réussis pleinement jusqu’à l’approche de l’audience, où la Violence, amplifiée se reporta, de nouveau, sur moi, de nouveau. Un complot fut organisé, que j’ai relaté : F.-X. NICOLLE vs Jean-Paul BAILLY : La souffrance ou la confiance au travail | LinkedIn.

Anne CHATAIN envoya au siège de LA POSTE une lettre mandatant M. Xavier PAGE à ma place auprès de la direction du territoire du bureau où travaillait la CDD, sachant que je devais me rendre, le 26 novembre, dans le bureau. Avec cette lettre, l’entrée devait m’être refusée, et ainsi, M. PAGE me remplaçait dès le 27 novembre et je ne pouvais défendre Mme G.. lors de l’audience prévue le 19 décembre…

Un des agents du bureau me fournit cette lettre et donc la preuve de manœuvres illégales (J’étais élu et non mandaté, mon démandatement était donc impossible)

Je continuai, car je rentrai dans le bureau, accompagné d’un huissier.

Une AG dût être organisée. Je les laissais mener leur objectif de me destituer, tout en multipliant les initiatives pour que leur projet prenne le plus de temps possible. Pour ce faire, j’utilisais le nouveau blog cftcpostes69rhonealpes, j’y publiais une série d’articles sur la corruption à la CFTC postes

Source PINTEREST

et envoyais le lien, à chaque parution, à des membres de la CFTC, dont ceux du conseil fédéral de la CFTC Postes et à tous ceux du conseil du syndicat, dont j’étais le secrétaire général. Leur fureur en fut décuplée, alla croissante, et me croyant occupé à chercher des partisans pour l’AG, ils n’eurent plus qu’une pensée obsédante: Supprimer le blog et me destituer. Ils me laissèrent défendre la CDD et d’autres, dont M. B.

Ce fut un grand étonnement pour moi et aussi une découverte, qui, comme toutes les découvertes par hasard, se révéla plus tard et à mes yeux, une grande découverte. Leur fureur était contagieuse et se trouvait décuplée, au fur et à mesure de la contagion. Possédés par cette violence, de nature inconnue pour moi (je semblais immunisé contre elle), ils se trouvaient incapable de comprendre que ces articles n’intéressaient qu’eux et n’étaient lus que par eux. Et ne saisissaient pas que pour me destituer, ma neutralité bienveillante était indispensable.

Je venais de découvrir René GIRARD avec le livre

  Ce livre  fournissait l’explication de cette violence inconnue et la nommait : Violence Mimétique. Mon « actualisation de la morale sociale chrétienne » pour la rendre opérante trouvait ainsi son cadre théorique.  Je ne développerai pas plus ce sujet ici.

Le  conseil du syndicat, dont j’étais le secrétaire général, avait été unanime, lorsque j’avais exposé le cas de M. B. et Madame G., et annoncé la parution d’articles, (décrivant les méthodes employées par LA POSTE), sur le blog CFTC POSTES de notre syndicat. Je voulais comprendre (en plus de mon objectif de gagner du temps) pourquoi le président et le trésorier manœuvrait, après avoir supprimé ce blog le 19 juillet, pour m’empêcher de défendre aux Prudhommes cette CDD.  Aussi, je les assignai, eux  et non la fédération CFTC, devant le juge de proximité, (existant à l’époque).

Ils furent donc obligés de donner des arguments pour expliquer leur revirement.

Ce fut encore un grand étonnement pour moi et aussi une grande découverte : Anne Chatain, qui n’avait aucun pouvoir hiérarchique sur eux, les avait cependant enrôlés sans leur fournir d’explications. Ils avaient donc « obéi » à cette injonction, qui, à première vue, allait à l’encontre des intérêts de notre syndicat (les nouveaux adhérents, effectivement, partirent en masse, par vagues successives, après l’AG), sans motifs.  Et, comme dégrisés par ce procès, se rendirent compte qu’ils devaient en fournir et racontèrent n’importe quoi, par écrit et à un tribunal.

Je ne décrirais pas ici, le raisonnement juridique que seul un autiste peut tenir, le procès et son résultat attendu (je ne voulais surtout pas le gagner). Sachez simplement que je fis établir deux constats d’huissiers, l’un avant une réunion, le 21 janvier 2014 du conseil syndical, constatant l’illégalité de cette réunion et l’autre lors de l’AG, pour constater l’illégalité de cette AG. Ces rapports furent annexés aux documents de l’AG et aboutirent donc sur le bureau du Procureur.

Cette intervention obligea la fédération à négocier un accord direct avec moi, sous couvert d’une commission d’arbitrage, prévu par les statuts de la fédération, tout en ne dévoilant pas au président du syndicat les raisons d’un tel accord, alors que le président réclamait mon exclusion, caractéristique de la violence mimétique, mais rendue impossible par ma stratégie de détournement de cette VIOLENCE MIMETIQUE. Cette commission fut obligée de me laisser ne pas détruire ce blog, conservé à titre d’illustration de ma découverte (pour ne pas le dire au président, une lettre fut écrite mentionnant le nom du blog devant être supprimé, et l’ancien lien ; il suffit de changer le nom et le tour fut joué).

Je me tournais vers la Recherche Mimétique, en revoyant  les soubassements épistémologiques étudiés avec le grand professeur Henri SAVALL de l’ISEOR. Je découvris mon autisme, et l’avantage que ce « handicap » me donnait dans l’étude des phénomènes de violence mimétique : Paradoxe d’être observateur de l’intérieur en gardant un regard extérieur.

Je pus ainsi définir des « expériences »  qui aboutirent aux deux articles LA POSTE, après sa cousine France Telecom, sera-t-elle la nouvelle entreprise condamnée pour harcèlement moral institutionnel ? Les révélations sont des actions ! – l’Association d’aides des victimes de souffrance au travail organisationnelle (2avsto.fr) 

 Et https://2avsto.fr/2022/04/26/voyage-dans-le-cerveau-dun-autiste-chercheur-pour-voir-sa-decouverte-comment-reveler-les-agissements-dun-syndic/

J’adhérai à la CGT FAPT (postes) et quittai  définitivement la CFTC, quelques années plus tard, lorsque ma recherche me conduisit à penser que toute action syndicale, qui n’intègre pas la notion de violence dans ses principes, risque d’entrer dans la tentation de la violence mimétique.  

Dans la première expérience, LA POSTE est entrée dans la violence mimétique.   Dans la deuxième, nous n’y sommes pas encore, mais dans la violence induite par une volonté de changer les rapports de domination, instaurés par les règles légales du système capitaliste. Ce sont les propriétaires, qui décident. Les syndics professionnels ont essayé (et réussi) à changer ce rapport. Je ne développerai pas plus ce sujet ici. Ils valident la grande découverte, relatée dans cet article au cœur de la violence à la CFTC postes : La violence mimétique existe toujours, telle qu’elle était, il y a plus de 2000 ans.

Les « techniques » (de management, comportementales….) aident les mythes modernes (management bienveillant, pour prendre l’exemple récent) à mieux dissimuler cette violence mimétique. Comme, il y a plus de 2000 ans, l’irruption de la Vérité amplifie cette violence vers la Violence Fondatrice.

 Cet article montre qu’il ne sert à rien d’essayer de convaincre, car cela équivaut à rentrer dans la violence mimétique : « …Ils n’écoutent ni Moïse ni les prophètes, ils ne se sont pas laissés davantage convaincre par un mort revenant à la vie ! » Par contre, il est possible d’en sortir, en la détournant et, en se transformant en Lanceur d’alerte (Prophète moderne). Les deux expériences ont confirmé cette seconde découverte.

 Distinguer la lutte des classes, qui  est intégrée comme principe d’action de la CGT, et « la lutte des classes est le moteur de l’histoire » (eschatologie marxiste) absente des statuts de la CGT revient (en simplifiant) à distinguer la « Violence » et la « Violence Mimétique ». Comme le fait le très grand économiste français, de réputation internationale, Michel AGLIETTA, qui préfère substituer le mot dualisme à la notion de dialectique. Il rend  ainsi Marx cohérent, grâce à l’apport de René GIRARD.

Livre référence sur la Monnaie

Et la CGT le fait aussi, en intégrant les lanceurs d’alerte, préservant ainsi leurs indépendances et leurs libertés. Par contre, ils doivent avoir conscience que ne pas entrer dans la violence mimétique, c’est aussi se détacher des désirs mimétiques (carrière, pouvoir, richesse) et ne rien attendre, en espérant que les révélations deviendront une contagion mimétique de la Vérité… !  La CGT peut ainsi, dans la guerre en Ukraine, se positionner pour la paix, sans tomber dans l’angélisme, comme on le lui reproche.

. En refusant la notion de guerre juste, tout en dénonçant l’agression de la Russie, elle contribue à l’éloignement de la Violence Mimétique, en refusant que les peuples donnent leurs consentements à cette guerre (dernier numéro d’Ensemble, la revue de la CGT). Et, en France, à une guerre économique.

Le message de la paix de CASALS aux Nations Unies

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