
Sur ce site avait été publié mon article
J’écrivais : « Je n’ai pas encore envoyé au Procureur de la République, ces éléments, car le conseil syndical a demandé des explications au syndic. Et j’ai annoncé que je ne paierai pas, que notre syndic devait retirer ces sommes du compte de la copropriété et les prendre en charge, au titre de la responsabilité civile professionnelle. »
Le conseil syndical estima qu’il pouvait travailler avec ce cabinet, privilégiant ainsi les chances de réussite de ce chantier. Je payais donc les provisions au titre de l’étape initial de ce projet : Audit Global.
Par contre, je constatais l’inertie ( et c’est bien sûr, un euphémisme) de notre syndic.
Dans
Je révélais que « Je connaissais le mécanisme de comptabilité frauduleuse : d’une part, un règlement de copropriété, définissant une répartition officielle, avec des tantièmes par lot pour des dépenses générales des charges de la copropriété et des tantièmes pour les dépenses par allée ; d’autre part, une répartition comptable différente, aboutissant à ce que des copropriétaires d’une allée paient des charges d’une autre allée. » et que je fus surpris « La (demi) surprise fut le refus, à l’AG 2022, du nouveau syndic de corriger cette comptabilité, léguée par l’ancien syndic et qu’une AG (2020) avait qualifiée de frauduleuse. »
La publication de cet article fut l’occasion d’échanger avec des professionnels lyonnais, et notamment l’un d’entre eux, qui prit contact avec notre syndic et m’apprit que celui-ci ne ferait aucune recherche sur les clés de répartition, et qu’il avait un argument si on le mettait en cause. Un neurotypique aurait tenté de convaincre le conseil syndical et d’autres copropriétaires d’entrer en rivalité avec la gestionnaire de notre syndic pour l’obliger à cette recherche.
Cette façon d’agir n’est pas naturelle pour le neuroatypique que je suis.
Je compris instantanément que j’avais certes raison, mais que si mon savoir était immense par rapport aux autres copropriétaires, il n’était presque rien par rapport aux mécanismes de comptabilité frauduleuse touchant ces clés de répartition. Je savais par ailleurs, que ces clés étaient essentiels pour l’audit global de rénovation énergétique, puisque le cabinet en charge de sa réalisation , avait réclamé La feuille de présence au format excel récapitulant le descriptif de division : lots, tantièmes, clés de répartition…. J’ai donc entrepris les recherches en étudiant le règlement de copropriété, qui se révéla d’une grande complexité. Puis, lorsque j’ai fini de bâtir un tableau excel, je découvris que les commerces de notre copropriété ne payaient pas de charges de leurs allées, mais payaient les travaux, aboutissant à des répartitions différentes: Les tantièmes par allée étaient inférieurs, pour les copropriétaires de lots d’habitation, lorsqu’il s’agissait de travaux, que pour ces mêmes copropriétaires, lorsqu’il s’agissait de charges. J’ai donc aussi, étudié les PV des AG 2021 et 2020, qui avaient voté les résolutions de réfection de l’allée 6 (2020) et 5 (2021). Je me suis aperçu que ces résolutions se basaient sur une fausse répartition des tantièmes de ces allées, aboutissant à faire payer plus les copropriétaires de lots d’habitation, de cave et de garages.
La citation de Gandhi, en début d’article, peut sembler grandiloquente pour un tel article, mais c’est bien ma recherche qui a abouti à m’approprier cette philosophie d’action non violente mais efficace.
Je savais, depuis des années, qu’une comptabilité frauduleuse, mis en place par l’ancien syndic (ou peut-être antérieurement) existait. J’ai pu le démontrer au syndicat des copropriétaires, qui m’a mandaté pour conduire une plainte, au nom du syndicat, contre l’ancien syndic.
Le nouveau, choisi pour changer les méthodes de l’ancien, refusa de les changer et prétendit, contre toute évidence, qu’il n’y avait pas de comptabilité frauduleuse.
Dans le premier article paru sur ce site, sur le sujet des syndics :
J’y révélais que j’avais envoyé, via un huissier, des points à rajouter à l’ODJ de l’AG 2021. Je comptais dévoiler quelques mécanismes de comptabilité frauduleuses. Le syndic refusa. Je savais qu’il refusait aussi ma bienveillance, et refuser la bienveillance, dans un tel cas, revient à s’enferrer dans des décisions malheureuses.
Malgré tout, je continuais les alertes.
Que va faire notre syndic ? Utiliser sa responsabilité civile professionnelle ou continuer à s’enferrer.
Je peux lui donner l’exemple de mon ex-employeur, où j’ai utilisé la même méthode. Il a fini par capituler !